Récemment prêté à l'Inter Milan par Arsenal, Lukas Podolski a égratigné son ancien entraîneur dans une interview accordée au tabloïd anglais The Sun, et publiée vendredi 9 janvier. Arsène Wenger avait déclaré au sujet de son attaquant qu'il était "frustré" par sa situation.
"Je ne lui demandais pas des fleurs ou un bisou mais la moindre des choses, c'est le respect, explique t-il. Le joueur de 29 ans est resté en froid avec son manager, et avec qui le dialogue a été rompu : Quand je suis parti, il ne m'a rien dit, il ne m'a pas appelé. J'attache de l'importance au respect".
J'ai fait pour ce club tout ce qu'il était possible de faire
Lukas Podolski
"J'ai fait pour ce club tout ce qu'il était possible de faire. Je ne pense pas avoir fait quelque chose de mal mais je n'ai rien eu de lui. C'est sa façon de faire", lui reproche-t-il encore.
Pendant ses deux ans et demi passés, l'ancien joueur de Cologne a inscrit 31 buts en 82 matches. "Je suis un professionnel, je n'exige pas de lui parler tous les jours, on se voit sur le terrain. Mais quand on bouge quelque part, il y a un message. Il a peut-être autre chose à me reprocher" a t-il suggéré.
"Avant l'ouverture du mercato, il m'a dit qu'il ne voulait pas que je parte et puis plus rien. Je devais aller de l'avant, je ne peux pas attendre 25 blessures", a-t-il poursuivi, datant son envie de départ au match qui a suivi celui à Galatasaray en Ligue des champions, lors duquel il a marqué un doublé (4-1). Podolski n'a visiblement pas apprécié d'être remis sur la liste des remplaçants après sa performance en Turquie.
Wenger m'a dit que j'étais le meilleur du groupe face au but. Et bien fais moi jouer alors !
Lukas Podolski
"Après je suis retourné sur le banc, je savais que je devais partir. Pourtant, être remplaçant, ce n'est pas un problème. On ne peut pas toujours jouer. Si on m'avait donné 10 matches, que j'avais joué comme une m...., j'aurais compris que je n'étais plus assez bon. Pourtant, Wenger m'a dit que j'étais le meilleur du groupe face au but. Et bien fais moi jouer alors!" peste t-il, visiblement rancunier envers le technicien alsacien.
Pour lui, son statut de "joker" dans l'effectif des Gunners ne lui permettait pas d'évoluer : "Si vous jouez 15 minutes, vous ne pouvez rien montrer. Moi, on me faisait entrer à 0-0 ou quand on était mené 2-0" a t-il poursuivi.
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