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Le sélectionneur italien Antonio Conte menacé de mort après la blessure de Marchisio
Critiqué pour la blessure du milieu de terrain Claudio Marchisio avec l'équipe nationale d'Italie, le sélectionneur Antonio Conte a été menacé de mort.
Antonio Conte, sélectionneur de l'Italie, le 27 mars 2015
Crédit : NIKOLAY DOYCHINOV / AFP
Une blessure d'un joueur de football peut entraîner des menaces de mort. Antonio Conte vient de le découvrir. En stage avec l'équipe nationale d'Italie pour affronter la Bulgarie ce samedi 28 mars dans le cadre des qualifications pour l'Euro 2016, puis l'Angleterre mercredi prochain en match amical, Claudio Marchisio s'est blessé au genou droit pour quelques semaines.
Dans un premier temps, le staff médical de la Squadra Azzura avait annoncé que le milieu de terrain de la Juventus était indisponible pour six mois environ à cause d'un "déchirement partiel du ligament croisé antérieur". Une blessure "qu'il s'est infligée lui-même lors d'un échauffement", selon le médecin italien Enrico Castellacci.
Le patron de la Juve s'en prend à Conte
De nouveaux examens pratiqués quelques heures plus tard par les médecins du club de la Juventus ont finalement révélé que la blessure de leur joueur est moins grave que prévue, "la possibilité d'une déchirure" étant désormais "exclue". Claudio Marchisio pourrait donc faire son retour dans quelques semaines.
L'histoire aurait alors pu s'arrêter là. Mais entre temps, l'affaire a pris une tournure incroyable. John Elkaan, le patron de la Juventus, en a d'abord profité pour attaquer Antonio Conte, son ancien entraîneur : "Nous devons comprendre pourquoi les joueurs travaillent si dur avec l'équipe nationale. Peut-être qu'il voudrait qu'on se souvienne de lui comme étant le recordman du plus grand nombre de blessés".
Antonio Conte "choqué", d'après la Fédération
La controverse lancée, Antonio Conte s'est défendu en conférence de presse. "Je me demande pourquoi Elkann ne m'a pas parlé de cela quand j'étais à la Juventus. On ne travaille pas dur, on travaille bien. La blessure est absurde et inexplicable", a-t-il déclaré dans des propos relayés par le Guardian.
Mais le président de la Fédération italienne, Carlo Tavecchio a révélé samedi 28 mars au micro de la Radio Rai que le sélectionneur Antonio Conte avait été victime de menaces : "Je l'ai vu choqué ce matin. Après la polémique d'hier, il a reçu des menaces de mort sur internet. Je me suis entretenu avec Conte pendant un long moment et il n'est pas calme. Il se sent vilipendé pour une faute qu'il n'a pas commise. La Fédération le soutient".
Un incident qui pourrait prendre encore d'autres proportions. Le quotidien italien La Gazzetta dello Sport se demande d'ailleurs s'il n'y a pas un début de divorce entre la sélection et Antonio Conte, une rumeur qui revient régulièrement depuis plusieurs mois. Il n'est pourtant en poste que depuis août 2014.
