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Hooliganisme : le PSG désormais bon élève
DÉCRYPTAGE - Le club parisien a longtemps été dans le collimateur à cause du hooliganisme. Mais aujourd'hui, il fait partie des bons élèves.
Des supporters du PSG en août 2014 à Reims
Crédit : AFP/F.Nascimbeni
Alors que plus de 350 interpellations ont eu lieu depuis le début de la saison 2014-2015 en Ligue 1 et en Ligue 2, un bilan en "augmentation significative" selon la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), les supporters du Paris Saint-Germain ne font plus figure de cancres.
Les engins pyrotechniques cheval de bataille de la DNLH.
Au total, 361 personnes (338 en L1, 23 en L2) ont été interpellées à mi-saison, à la fois dans et hors des stades. Le premier motif, et haut la main d'ailleurs, ce sont les fumigènes, les pétards, ces engins pyrotechniques devenus le cheval de bataille de la DNLH.
Loin derrière la chasse aux fumigènes, il y a eu davantage d'interpellations pour usage de cannabis ou de vendeurs à la sauvette, qu'ils soient vendeurs de merguez ou revendeurs de billets, que d'interpellations pour bagarre.
Le PSG bon élève avec Lille et rennes
C'est pour cette raison que le PSG, par exemple, a quasiment disparu des radars ; le club de la capitale est même classé au rayon des bons élèves, en compagnie de Lille et Rennes. Les bonnets d’ânes en la matière sont Bastia, Nantes, Nice ou encore Reims.
Dernière chose : on parle souvent de racisme ou de ces lasers dont les joueurs sont de plus en plus fréquemment là cible sur le terrain. Or, ces deux fléaux n’apparaissent qu'à la marge sur les motifs d'interpellations.
