David Ginola entretient le mystère sur sa candidature à la présidence de la FIFA
Selon une annonce postée sur le site dédié à sa campagne, l'ancienne gloire du PSG et du football anglais a retiré sa candidature à la présidence de la FIFA, jeudi 29 janvier.
Beaucoup de bruit pour rien ? Après avoir annoncé en grande pompe son intention de briguer la présidence de la FIFA, David Ginola est resté évasif quant au maintien de sa candidature. En début de soirée, un message annonçait le retrait de l'ancien international, avant qu'il n'annonce attendre encore "une ou deux confirmations pour disposer des cinq parrainages", un des critères pour faire valider sa candidature à la présidentielle de la FIFA.
"Je suis en attente d'une ou deux confirmations pour disposer des cinq parrainages, a-t-il expliqué dans un communiqué envoyé à l'AFP. C'est évidemment très difficile. Difficile de porter un message différent dans un système verrouillé. Mais je veux rester confiant. Nous restons dans la course."
L'entourage de Ginola laconique sur le sujet
L'ancien meilleur joueur de Premier League a fait part d'une première décision sur le site de la "Team Ginola", qui avait été créé pour sa candidature. "Le combat n'est pas terminé. Le football a encore besoin de changements. Continuez à exprimer votre désir de changement par tous les moyens" expliquait t-il dans un bref communiqué, qui précise également que "toutes les donations reçues seront remboursées".
Le site de paris en ligne Paddy Power avait en effet mis en place une plateforme de crowdfunding pour soutenir le financement de la campagne du Français. A la fermeture du site, seulement 11% (256.316 livres) de la somme visée (2,3 millions de livres, environ trois millions d'euros) avaient été atteints.
Six candidats déclarés
Celui qu'on appelait "El Magnifico" du temps de ses années au Paris Saint-Germain est notamment opposé au grandissime favori, Sepp Blatter. Le président de la FIFA, qui brigue un 5e mandat à la tête de la Fédération internationale de football, est également défié par le président de la fédération néerlandaise Michael Van Praag, le prince Ali Ben Al-Hussein, Jérôme Champagne, et l'ancien meneur de jeu du Real Madrid Luis Figo.
