L'organisation de l'Euro 2016 se décline en quelques 160 sous-projets qui mettent un certain temps à prendre forme. Si le comité d'organisation de la compétition a quelques "sujets" de préoccupation comme la recherche de partenariats, son président déclare que l'organisation est "dans les clous, ni en retard, ni en avance".
Avec un seul partenariat signé sur les six recherchés, Jacques Lambert signale par ailleurs "qu'il n'y a pas non plus de marge de manœuvre ou de matelas en terme de délais". C'est la crise, le marché est tendu, les entreprises tardent dans leurs arbitrages et hésitent à investir, ce qui ne manque pas d'étonner M. Lambert car pour lui, un engagement tardif c'est un retour sur investissement mal exploité.
Aujourd'hui, un seul des six partenaires français a été trouvé : la Française des Jeux, qui très bientôt pourra promouvoir et associer sa marque à un événement dont le coup d'envoi sera donné le 10 juin 2016.
Pour les cinq restants, Jacques Lambert annonce que les négociations sont "bien avancées avec deux d'entre eux" et espère voir les signatures de nouveaux partenariats arriver le plus vite possible pour "utiliser leurs réseaux, leurs compétences et leur visibilité pour promouvoir l'Euro".
Parmi les autres dossiers, la présentation de la mascotte, un exercice périlleux tant le résultat est souvent grotesque, aura lieu le 18 novembre prochain, en marge du match amical France-Suède au stade Vélodrome de Marseille.
La sécurité est également prise très au sérieux avec les actuelles tensions géopolitiques et le renforcement du plan vigipirate. L'ancien directeur général de la FFF, qui rappelle tout de même que le contexte est un "facteur de risque aggravant", souligne la capacité du pays à faire face à de telles difficultés.
"La sécurité n'a jamais cessé d'être un sujet de grande attention (...) Avec l'État français, nous disposons d'un partenaire très expérimenté dans ce domaine", explique Jacques Lambert.
S'ouvrir aux capacités financières actuelles de toutes les catégories de population
Jacques Lambert, président du comité d'organisation de l'Euro 2016
Concernant la billetterie, l'organisation consent juste à évoquer un éventail de prix très large, entre les billets de catégorie 4 et ceux des matches à forte demande. "On sait que des gens sont prêts à payer pour assister à ce type d'événement", a ainsi estimé Jacques Lambert.
"Et cela permet de subventionner des prix bas pour les autres matches, et de s'ouvrir aux capacités financières actuelles de toutes les catégories de population", poursuit-il. Les places à destination du grand public devraient être commercialisées aux alentours du 10 juin 2015, soit un an avant le coup d'envoi de la compétition.
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