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Équipe de France : Deschamps s'explique sur Kurzawa
Le sélectionneur a finalement convoqué le Monégasque en vue des matches contre l'Albanie et la Suède.
Didier Deschamps, sélectionneur de l'équipe de France de football
Crédit : AFP / Franck Fife
Le sélectionneur de l'équipe de France a reconnu ce lundi 10 novembre que c'est "la logique sportive" qui l'a poussé à "modifier" sa "position", en appelant pour la première fois Layvin Kurzawa en équipe de France, malgré son souhait initial de "ne pas promouvoir" de joueurs des Espoirs.
"Je suis amené à prendre des positions et j'aime bien m'y tenir. Après les circonstances m'ont amené à modifier ma position initiale, en raison d'une logique sportive", a-t-il justifié. Avec Patrice Evra et Benoît Trémoulinas blessés, son réservoir de latéraux droits était limité et il a donc pour la première fois convoqué le Monégasque de 22 ans.
L'intérêt est celui de l'équipe de France. J'ai deux forfaits, j'ai dû modifier ma position
Didier Deschamps
"Je n'ai pas de regret à avoir. Si je dois revenir sur ma positon, je n'ai pas de souci avec ça. L'intérêt est celui de l'équipe de France. J'ai deux forfaits, j'ai dû modifier ma position", a encore argué le sélectionneur.
"Ca m'a semblé logique de l'appeler, ça me permettra de l'avoir dans le groupe et de le voir aussi face à face, pour discuter", a-t-il poursuivi en référence à l'attitude du défenseur, lors de l'élimination des Bleuets en barrages il y a un mois en Suède.
La débâcle face à la Suède
Après avoir réduit le score à 3-1 en fin de match, ce qui avait permis quelques instant durant à la France d'être virtuellement qualifiée, il avait chambré l'équipe adverse en mimant un salut militaire de la main.
Son arrogance s'est ensuite retournée contre lui lorsque la Suède a finalement marqué le 4ème but qui l'a qualifiée et que l'ensemble de l'équipe adverse lui avait rendu ce salut, une photo de vestiaire immortalisant l'instant.
Outre Kurzawa, d'autres joueurs français ont été sévèrement critiqués pour leur attitude ce soir-là. Deschamps avait refusé d'appeler l'un deux en A pour les deux prochains matches amicaux contre l'Albanie et la Suède.
Je ne sélectionne jamais à reculons, j'ai tendance à avancer, et si je prends Layvin c'est pour avancer
Didier Deschamps
"Les circonstances m'ont à amené à changer d'avis, sinon Benoît serait là et Layvin encore chez les Espoirs. Je ne sélectionne jamais à reculons, j'ai tendance à avancer, et si je prends Layvin c'est pour avancer", a conclu Deschamps plus que jamais focalisé sur l'Euro 2016.
