L’équipe de France est victime de racisme à l’étranger
depuis sa victoire à la Coupe du Monde en Russie. En Italie, au Venezuela, et
même aux États-Unis certains commentaires sont venus s’attarder sur les racines "africaines" de certains joueurs français.
"Ça m’a choqué parce que je considère que cette équipe de France 2018, c’est la réussite du modèle d’intégration français dans le
football", tranche au micro de RTL Didier Quillot, le directeur général
exécutif de la Ligue de football professionnel (LFP).
"Il y a une image que j’ai envie d’employer. En 1998, c’était
la génération ‘Black Blanc Beur’, et en 2018 c’est la génération ‘Bleu Blanc
Rouge’. Ce qui m’a vraiment interpellé, dans le sens positif du terme, c’est
cet amour du drapeau : des joueurs qui chantent La Marseillaise sur le perron
de l’Élysée, des joueurs qui crient ‘vivent la République’, à l’antenne",
poursuit-il.
Pour le directeur de la LFP, les célébrations ayant eu lieu
à l’issue du sacre de la France font partie de ces moments de communion
populaire, comme ceux qu’a connus le pays après les attentats de Charlie Hebdo,
du Bataclan ou de Nice. Avec cependant une différence majeure : "En
2015 c’était des larmes de peine, et aujourd’hui ce sont des larmes de joie."
"Le modèle d’intégration que représente le football
français est pour moi exceptionnel et je regrette les commentaires racistes qu’il
y a eu en Italie, aux États-Unis ou ailleurs", termine Didier Quillot.
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