Coupe du monde 2014 : la Grèce brise le rêve ivoirien et s'offre son premier 8e de finale
COMPTE-RENDU - Après être passée par tous les états, la Grèce s'est offert le premier huitième de finale de son histoire dans les tous derniers instants du match face à la Côte d'Ivoire.
Vainqueur du Japon lors du premier match, la Côte d'Ivoire avait son destin entre les mains. Une victoire l'envoyait en huitièmes de finale pour la première fois de son histoire tandis que tout autre résultat laissait la Grèce ou le Japon décider de leur sort.
Après un scénario aux multiples rebondissement, la Grèce a mis fin au rêve ivoirien. Grâce à un penalty transformé dans le temps additionnel, Samaras envoie les champions d'Europe 2004 en huitièmes de finale.
La Grèce retrouve de l'allant
La Côte d'Ivoire, qui avait jusqu'ici fait meilleure impression que l'équipe grecque, s'est montrée la première à son avantage et a fait briller Karnezis bien sorti devant Didier Drogba, titulaire pour la première fois depuis le début du Mondial.
Mieux rodés collectivement, les Grecs ont retrouvé peu à peu la force qui avait apporté à leur équipe le titre de champion d'Europe, dix ans auparavant. Après la demi-heure de jeu, Holebas, aux 20 mètres, a envoyé une frappe puissante se briser sur la barre transversale d'un Copa Barry immobile.
Quelques minutes plus tard, face au coup franc de Karagounis, le portier des Éléphants a de nouveau été sollicité. Finalement, c'est après une fulgurance de Salomon Kalou dans la surface que les hommes de Sabri Lamouchi ont vu le couperet tomber.
À force de jouer par intermittence et d'attendre le rayonnement de ses individualités, la Côte d'Ivoire a perdu le ballon qui allait qualifier la Grèce pendant de longues minutes. Lancé dans la profondeur par Samaras, Samaris n'a pas tremblé devant la sortie de Barry pour ouvrir le score d'un imparable plat du pied.
Coup de barre pour les Grecs
Revenue des vestiaires avec des intentions toujours aussi brouillonnes, la Côte d'Ivoire a bien tenté de forcer la décision mais s'est heurtée aux contres pour la plupart bien menés des Grecs. Ainsi, les offensives timides des Éléphants se sont souvent terminées par une occasion grecque.
Même si Salomon Kalou, remuant sur son côté gauche, a donné quelques sueurs à Karnezis, ce sont bien les coéquipiers du Lillois qui ont eu le plus peur au moment où, pour la deuxième fois de la rencontre, la barre transversale de Copa Barry a résonné suite à une terrible frappe de Karagounis qui retrouvera le poteau moins de dix minutes avant le coup de sifflet final.
La Côte d'Ivoire sort un court instant du marasme
Emmenés par un Salomon Kalou accrocheur, dribbleur et très en jambe, les Éléphants ont fini par trouver la faille à quelques minutes du coup de sifflet final. Après une récupération plein axe de l'ancien joueur de Chelsea et une passe lumineuse pour Gervinho, Wilfried Bony a repris sans contrôle pour tromper Karnezis.
Galvanisée par le but de la qualification, la Côte d'Ivoire a continué de se livrer pour définitivement entériner la plus grande performance de son histoire. Exilé côté gauche, Kalou aurait pu doubler la mise si son tir n'avait pas été contré in extremis par une solide défense grecque.
La Grèce récompensée dans le temps additionnel
Comme à son habitude, la Grèce s'est montrée hargneuse jusqu'au bout. Les coéquipiers de Samaras ont lutté jusqu'à obtenir leur première victoire du Mondial qui suffit à les qualifier. Fauché dans la surface de réparation, l'attaquant du Celtic Glasgow s'est emparé du ballon pour devenir le héro de tout un pays.
Après avoir inscrit un but qui fera polémique pour certains, Samaras envoie la Grèce en huitièmes de finale pour la première fois de son histoire. Elle y retrouvera le Costa Rica dans une opposition de style qui vaudra le détour.
