Coupe du monde 2014 : Le Mexique dispose d'un Cameroun en crise
COMPTE-RENDU - Globalement dominateurs, les Mexicains se sont imposés (1-0) face au Cameroun pas totalement guéri de la bataille avec sa fédération. Les hommes de Miguel Herrera rejoignent le Brésil en tête du groupe A.
Le Cameroun, qui n'a plus tenu ses promesses depuis la Coupe du monde 1990, débutait une nouvelle fois la compétition en traînant à ses pieds un boulet dont il a l'habitude. En guerre contre leur Fédération, les Lions Indomptables n'ont débarqué au Brésil que lundi, après une grève de l'entraînement et 24 heures de retard pour protester contre le montant insuffisant de leurs primes.
Candidat sérieux à la deuxième place du groupe derrière le Brésil, le Mexique, qui ne s'était pas montré impérial en qualification, abordait le match de manière un peu plus sereine. Plus techniques, les Sud-Américains se sont heurtés plusieurs minutes à l'impact physique des coéquipiers de Stéphane M'Bia, avant de finalement trouver l'ouverture.
Deux buts refusés dont un totalement valable
À la réception d'un centre parfait venu de la droite, Giovanni Dos Santos a ouvert le score d'une reprise du plat du pied à bout portant. Mais voilà, après la polémique du match d'ouverture, les arbitres ont eu envie de se partager la vedette.
Signalé hors-jeu, le but a donc été refusé de manière totalement illogique avant que le joueur de Villarreal ne marque une nouvelle fois pour rien. Entaché d'un hors-jeu, réel cette fois-ci, c'est sur un score de parité généreux pour le Cameroun que les hommes de Miguel Herrera sont rentrés aux vestiaires.
Finalement, le Mexique y est arrivé
Dominés à la reprise, les Mexicains ont renversé la vapeur lors d'un temps fort des Lions. Peu après l'heure de jeu, Peralta, qui avait bien suivi une frappe de Dos Santos repoussée par Itandje, a poussé le cuir au fond avant d'exulter avec ses supporters.
Dans un match de plus en plus ouvert au fil des minutes, les offensives se sont succédées de part et d'autre pour que finalement, le score reste en faveur de "la Verde". Une hiérarchie est donc établie dans le groupe A que les Sud-Américains dominent dès la fin de la première journée.
