Un Grand Prix de Formule 1 électriques au cœur de Paris le 23 avril

Des bolides lancés à plus de 200 km/h dans le 7e arrondissement de la capitale sur un circuit de 2,3 km. C'est le spectacle auquel assisteront 10.000 personnes le samedi 23 avril. Paris a en effet décidé de se lancer dans l'organisation de la 7e manche du Championnat FIA de Formule Électrique 2016. Ce championnat du monde nouvelle génération est organisé dans une dizaine de villes sur trois continents (Amérique, Asie et Europe) pour la deuxième année.

Présenté mercredi 13 janvier, le projet parisien ne lésine pas sur le décor, avec un tracé tout autour des Invalides, avec départ (et arrivée) sur le boulevard éponyme, puis l'avenue de Tourville, le boulevard de la Tour-Maubourg, la rue de Grenelle et un arrêt au stand rue Saint-Dominique pour changer de voiture. Car durant l'heure de course, la batterie lithium de 320 kg ne sera pas suffisamment autonome.

Vingt voitures aussi racées que des Formule 1 seront engagées et des vitesses de pointe de 225 km/h (365 pour une vraie F1) attendues dans un silence surprenant (nuisances sonores réduites à 80 décibels). Logiquement, il en est terminé ici des 75 litres d'essence aux 100 km. Le fils d'Alain Prost sera de la partie, mais également Nelson Piquet Junior ou encore le neveu d'Ayrton Senna.

Pour cet événement tout électrique, le courant est passé à l'Hôtel de Ville entre la gauche et la droite. Seul court-jus, celui des Verts, par la voix d'Anne Souiryz, coprésidente du groupe écologiste à la mairie, pas d'accord avec Anne Hidalgo. "Nous sommes contre ce circuit en plein centre de Paris alors qu'on se bat depuis des années pour que la voiture prenne moins de place, souligne-t-elle (...) Et puis il ne faut pas oublier que l'électricité ce n'est pas non polluant, c'est un autre pollution : celle du nucléaire".

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