A moins de neuf mois de ses premiers tours de pédale, la 102ème édition du Tour de France se dévoile ce mercredi 22 octobre à Paris... Ou était-ce plutôt mardi 21 sur Twitter ?
Le compte Twitter qui a révélé cette carte appartient à un Finlandais spécialisé dans le cyclisme. Et comme le remmarque le Huffington Post, elle colle non seulement à la ligne graphique habituelle, mais elle correspond aussi aux indices déjà dévoilés l'organisateur, Amaury Sport Organisation, ASO : "A partir d'Utrecht, il fallait rejoindre l'ouest de la France, traverser le nord de la France pour aller jusqu'à la Bretagne", annonçait Thierry Gouvenou, directeur de la course.
D'autres n'ont pas attendu la veille de l'annonce pour spéculer sur ce tracé. A l'image de ce Néerlandais qui, sur le site Velowire.com regroupe minutieusement les fuites des médias locaux pour dessiner un parcours supposé, comme il l'explique au Monde.fr.
De son côté le site Cyclismeactu.net, qui a également produit sa propre carte, se base sur des rumeurs glanées sur internet.
Pour l'heure, les organisateurs ont seulement confirmé les deux premières journées du Tour aux Pays-Bas, le contre-la-montre approchant les 14 kilomètres dès la journée d'ouverture à Utrecht, puis l'étape arrivant sur la grande digue de Zélande, avant le transfert en Belgique, à Anvers, pour une arrivée dans la région de Liège.
La suite attend confirmation. Le nord de la France, la Normandie, et la Bretagne doivent être au programme de la première semaine. Avec l'obligation d'animer l'épreuve, explique le directeur de course Thierry Gouvenou, pour éviter la litanie des sprints bien que le terrain s'y prête plus ou moins.
La montagne interviendra plus tard, dans une rupture radicale et sans doute fracassante pour les organismes. "Ce seront les deux extrêmes", sourit Thierry Gouvenou. Dans les Pyrénées, les édiles locaux ont affirmé qu'une étape arriverait à La Pierre-Saint-Martin, candidate de longue date. Une autre devrait rejoindre dans la verte de l'Ariège le Plateau de Beille, avant le passage dans le Massif Central.
Les grands cols, le terrain favori des grimpeurs, sont donc au programme de l'été 2015. Entre autres le Glandon, l'une des montées les plus éprouvantes de l'hexagone, et l'inévitable Alpe d'Huez, où le Tour retourne après une parenthèse d'un an. Pour ces grimpeurs, avantagés de surcroît par la proximité de l'arrivée sur les Champs-Elysées, la dernière semaine est celle de tous les possibles.
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