Un peu plus d'une semaine après la médaille de bronze obtenue par l'équipe de France de basket au Mondial en Espagne, compétition à laquelle il n'a pas participé pour se ménager, Tony Parker était l'invité de RTL mardi 23 septembre.
Le meneur des San Antonio Spurs est devenu le président du club de Lyon-Villeurbanne en juin dernier. "Je prépare mon après-carrière, a-t-il expliqué. J'avais envie d'investir en France, j'ai envie de garder un pied ici. J'ai déjà investi pas mal avec mes camps de basket, avec ma fondation, avec mon gala, qu'on fait tous les ans. Pour moi, c'était la suite logique".
Ce n'est pas encore tout à fait d'actualité, mais "TiPi" pourrait finir sa carrière à l'Asvel. Quoi qu'il en soit, le joueur pense qu'il continuera à naviguer entre la France et les États-Unis une fois retraité des parquets : "J'ai vécu toute ma carrière aux États-Unis. Là, je vais commencer ma 14e saison, ça fait longtemps que je suis à San Antonio. Mais je reviens toujours en France, je suis toujours là pendant deux mois, deux mois et demi, pour l'équipe de France et les activités qu'on vient d'évoquer".
C'est toujours dur de voir mon équipe, entre guillemets, jouer sans moi
Tony Parker
Concernant l'équipe de France, il avoue avoir "eu du mal à regarder" les matches du Mondial. "C'est toujours dur de voir mon équipe, entre guillemets, jouer sans moi. Mais je pense que c'est un mal pour un bien : ça a servi pour nos jeunes. L'équipe a beaucoup progressé. Franchement, j'étais très très fier d'eux (...) Pour moi, la fin parfaite ce serait d'être champion d'Europe l'année prochaine (en France, ndlr) puis de faire une finale aux JO (2016 à Rio, ndlr) face aux Américains".
J'ai toujours rêvé grand et j'ai toujours eu une vision pour ma carrière
Tony Parker
Mais comment expliquer un tel attachement au drapeau bleu-blanc-rouge ? "Je pense que c'est par rapport à l'éducation de mes parents : ne pas oublier d'où l'on vient, répond-il du tac-au-tac. J'ai appris le basket en France, à l'Insep. Je suis en équipe de France depuis l'âge de 14 ans. Et après on a été champions d'Europe junior à 18 ans avec Boris (Diaw, ndlr). Et je pense qu'il y a quelque chose qui s'est créé en moi à cette époque. C'est la première fois que je gagnais un titre. Ça m'a marqué et je me suis promis à moi même, quand on a gagné en junior, d'apporter le premier titre de l'équipe de France de l'histoire".
Le natif de Bruges, en Belgique, d'un père américain et d'une mère hollandaise, explique aussi qu'il a toujours été un grand rêveur : "Quand j'étais petit, on me disait 't'es trop petit, trop maigre, tu n'arrivera jamais en NBA, t'as la grosse tête'. Mais moi, j'ai toujours rêvé grand et j'ai toujours eu une vision pour ma carrière. Mon idole, c'était Jordan. La façon dont il a géré sa carrière, ça m'a inspiré".
Jamais je n'aurai pu imaginé une carrière comme ça
Tony Parker
Interrogé enfin sur le Grand Prix de l'Académie des sports, qui lui a été décerné jeudi 18 septembre, il estime qu'il s'agit d'un "grand honneur" : "J'ai toujours du mal à réaliser quand je reçois des récompenses parce que jamais je n'aurais pu imaginer une carrière comme ça. Moi j'avais des rêves quand j'étais tout petit. Mais là, c'est mieux que mes rêves", conclut le quadruple champion NBA.
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