Rugby à V, meilleurs espoirs en D2 : des pistes émergent pour relancer le XV de France

DÉCRYPTAGE - Le rugby français a commencé à plancher sur des solutions pour sortir l'équipe nationale du marasme.

Haie d'honneur pour les All Blacks après leur victoire face aux Français en quart de finale du Mondial 2015 le 17 octobre 2015

Crédit : AFP/F.Fife

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À peine annoncée, l'idée est déjà enterrée. La Fédération ne prendra pas sous contrat les internationaux. Cela coûterait trop cher, au moins 60 millions d'euros sur quatre ans. La FFR n'en a pas les moyens. Au chapitre de la formation en revanche, plusieurs pistes méritent la réflexion. Développer le rugby à V, dit "rugby à toucher", puis le rugby à VII, discipline olympique, permettrait aux plus jeunes d'avoir une gestuelle naturelle. Autrement dit, apprendre la passe plutôt que le combat dès l'école, comme le font les Néo-Zélandais.

Jo Maso et Philippe Saint-André en octobre 2014 au Stade Vélodrome de Marseille

Crédit : AFP/B.Langlois

Par ailleurs, à 20 ans, les meilleurs espoirs français regardent très souvent le Top 14 depuis les tribunes. Alors pour leur permettre de s’aguerrir, pourquoi ne pas les intégrer à des équipes de Pro D2, avec l'assurance qu'ils soient titulaires ? L'idée est porté par Jo Maso, l'ancien manager général du XV de France. En attendant, la commission qui doit plancher sur le futur n'est toujours pas composée. Une seule certitude : lundi 2 novembre, l'ancien manager du Stade Toulousain Guy Novès entrera en fonction, mettant un terme à l'ère glacière de Philippe Saint-André (2012-2015).