JO Rio 2016 : "J'ai cru que j'étais dans un cauchemar" confie Aurélie Muller

La nageuse française privée de sa médaille d'argent lors de l'épreuve de nage en eau libre le 15 août, a annoncé qu'elle allait saisir le Tribunal arbitral du sport.

Aurélie Muller lors d'une compétition en juillet 2015

Crédit : AFP

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Disqualifiée le lundi 15 août lors des épreuves de 10 km en eau libre pour avoir gêné l'une de ses adversaires sur la ligne d'arrivée, la Française ne compte pas en rester là. Estimant cette décision injuste, Aurélie Muller a décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) au lendemain de ce coup de théâtre qui l'a privé de sa médaille d'argent. Pourtant, la protégée de Philippe Lucas qui avait touché la plaque d'arrivée en deuxième position devait initialement monter sur le podium.

Disqualifiée pour avoir gêné l'Italienne Rachele Bruni, qui a hérité de la médaille d'argent, la nageuse a déclaré : "Je vais être entendue par le TAS. Honnêtement, je n'y crois pas, je ne veux pas me faire de faux espoirs. Et de toute façon, je ne monterai pas sur le podium". La jeune athlète de 26 ans est toujours très éprouvée par cette sanction.

On va se battre, comme moi dans l'eau

Aurélie Muller

Mardi 16 août, la nageuse avait appris le rejet d'un second appel déposé devant la Fédération internationale de natation (Fina). L'équipe de France avait annoncé dès lundi 15 août à la mi-journée avoir déposé réclamation à la suite de la disqualification d'Aurélie Muller. "On va se battre, comme moi dans l'eau", a-t-elle averti. Championne du monde et d'Europe en titre, la Française était la favorite du 10 km lundi à Rio, seule épreuve de l'eau libre au programme olympique.

"Ce matin (mardi), quand je me suis réveillée, j'ai cru que j'étais dans un cauchemar. (...) Je suis restée vingt minutes devant le lieu de la compétition parce que j'en avais besoin, pour me dire que j'avais fait ma course, celle que je voulais, que je n'avais vraiment aucun regret", a-t-elle confié, bien déterminée à poursuivre sa carrière jusqu'aux prochains Jeux olympiques, à Tokyo en 2020. "Je ne vais pas m'arrêter-là, ce n'est pas moi. Je vais prendre le temps, prendre des vacances. On va s'organiser pour revenir dans quatre ans parce que j'aurais des regrets si je m'arrêtais maintenant", a-t-elle ajouté.

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