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Le "Raptor II" de Philippe Chiappe
Crédit : Philippe Chiappe
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C’est le 4 mars prochain à Dubaï que la vingtaine de pilotes venus de toute la planète vont entamer la nouvelle saison du championnat du monde de F1 motonautique, composée de dix manches, avec un passage mi-juillet en France sur le lac Léman à Évian et un grand final à Sharjah, aux Émirats arabes unis en décembre prochain. Le grand favori cette année pour le titre mondial est Philippe Chiappe. Devenu, en 2014, le premier champion du monde français de l'histoire de la discipline, il a récidivé l’an passé à Abou Dhabi en obtenant sa deuxième couronne au nez et à la barbe du puissant team qatari.
"Nous avons démontré qu’avec l’envie, une équipe soudée et un bateau hyper bien conçu on peut renverser des montagnes", explique le pilote français qui, depuis plusieurs années, évolue au sein d’un team chinois. "Mais rien à voir avec la puissance financière des teams des Émirats, qui comptent près de 70 salariés. Nous, nous n’avons que deux salariés, tout le reste de l’équipe est bénévole mais ultra professionnelle. C’est à eux que je dois mes deux titres".
Philippe Chiappe, premier champion du monde français de l'histoire de la F1 motonautique
Crédit : Philippe Chiappe
À 52 ans et alors qu’il avait envisagé de mettre fin à sa carrière, le Normand a donc rempilé pour cette version 2016 d’un championnat dont les courses ont été rallongées d’une dizaine de tours, pour que le spectacle soit encore plus beau. Et comme lors des années précédentes, ce sont à bord de véritables Formule 1 des mers qui volent à plus de 220 km/h au dessus de l’eau, avec des accélérations dignes d’avion de chasse, que les pilotes vont en découdre.
Si pour la première sortie à Dubaï Philippe Chiappe sera au volant de son "Raptor II" équipé d’un moteur de 400 cv, il devrait toucher la version III dès le mois de juin pour le Grand Prix de Croatie. "Une nouvelle évolution du bateau, où nous avons beaucoup travaillé sur les hélices", précise-t-il. Actuellement en pleine préparation physique en enchaînant musculation, cardio et sortie en vélo, Philippe Chiappe affirme être au meilleur de sa forme avant de débuter cette nouvelle saison dans un sport qui ne le passionnait pas plus que cela lorsqu’il était jeune.
Au début, je n’aimais pas cela, et puis, avec le temps, j’ai appris à dompter les éléments
Philippe Chiappe
"Comme tous les Rouennais, mes parents m’emmenaient voir les 24 Heures motonautiques de Rouen quand j’étais gosse, mais au bout de dix tours j’en avais marre, explique-t-il. Puis, en 1998, on m’a proposé de monter dans un bateau pour faire cette course mythique. Au début, je n’aimais pas cela, et puis, avec le temps, j’ai appris à dompter les éléments et à prendre de l’expérience". La F1, c’est en 2001 qu’il la découvre, des premiers essais non concluants. "Mais Philippe Dessertenne, qui à l’époque était le seul tricolore dans cette discipline, m’a convaincu de persévérer".
Si bien qu’en 2003, il s’engage dans le championnat du monde. "J’ai eu des débuts très difficiles car les stars de l’époque me mettait cinq tours dans la vue à chaque Grand Prix. Là encore, j’ai failli tout arrêter. Mais Philippe était encore là pour me souteni". C’est finalement en 2006 qu’il intègre le China Team CTIC et qu’il enchaîne les victoires. À ce jour et auréolé de deux titres de mondiaux, Philippe Chiappe est également quintuple champion du monde d’endurance et triple tenant du titre aux 24 Heures de Rouen
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