Donald Sterling nie être raciste et refuse de vendre les LA Clippers

Suspendu à vie de ses prérogatives de président pour des propos racistes rendus publics par le site internet TMZ, Donald Sterling a soulevé une vague d'indignation aux États-Unis dont il aura du mal à se relever. 

Et malgré ses propos reprochant à sa petite amie de se prendre en photo avec des "noirs", le milliardaire se défend d'être raciste dans un nouvel enregistrement rendu à nouveau public. 

 "Tu penses que je suis raciste ?", demande Sterling à son interlocuteur, présenté par le site d'informations sur les célébrités RadarOnline comme un ami de longue date. "Tu penses que je ressens autre chose que de l'amour pour tout le monde ? Tu ne peux pas penser cela ! Tu sais que je ne suis pas raciste".

Sterling parlait à un ami

Donald Sterling, qui dirige les Los Angeles Clippers depuis 1992, en veut pour preuve son éducation reçue à LA et ses diverses expériences professionnelles où il a toujours fréquenté des gens de toutes origines. 

"J'ai grandi à East LA et je suis juif ! J'ai été président du conseil d'administration d'un lycée. 50% des gens là-bas étaient noirs, 40% hispaniques... C'est donc que les gens avaient une bonne idée de moi", a-t-il ainsi renchéri avant d'en venir au Basket. 

"Comment pourrais-je avoir investi dans ce secteur et être raciste ? Tu crois que je dis à l'entraîneur qu'il doit prendre des joueurs blancs ? Ou les meilleurs joueurs possibles ?", a-t-il lancé à son ami, dont l'enregistrement a été authentifié, assure RadarOnline. 

Sterling ne veut pas vendre sa franchise

En marge de sa suspension à vie, le commissaire de la Ligue Adam Silver a également infligé à l'octogénaire une amende de 2,5 millions de dollars qu'il a assortie d'une recommandation de vente du club qui devrait  recevoir l'aval des 29 autres propriétaires de franchises NBA.   

Pour autant, celui dont la fortune est estimée à près de 2 milliards de dollars ne compte pas céder sous la pression et prévient même la Ligue qu'il est prêt à tout pour garder son club. 

"Aux Etats-Unis, vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à vendre quelque chose qui lui appartient", a-t-il prévenu. Le feuilleton Sterling, qui a agité le début des playoffs aux États-Unis, est donc loin d'être terminé.

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

Je créé mon compte Se connecter

S’abonner à la Newsletter RTL Info