Ce sport est né là, en 1823. Selon la légende, un jeune homme du nom de William Webb Ellis s'empare du ballon avec les mains au cours d'une partie de football et le dépose derrière la ligne de but adverse. Là, c'est Rugby, une ville d'un peu plus de 60.000 habitants aujourd'hui, à environ 2h30 en voiture au nord-ouest de Londres. Cet élève est désormais au centre de toutes les attentions tous les quatre ans depuis 1987 : le trophée remis au vainqueur de la Coupe du monde de rugby à XV porte son nom.
Le 31 octobre prochain, dans sa mythique enceinte de Twickenham, l'Angleterre rêve de le soulever pour la deuxième fois de son histoire après son sacre de 2003 en Australie et ce drop de la légende Johnny Wilkinson (20-17 après prolongation). Après la Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'Afrique du Sud, avant les Springboks et les All Blacks de nouveau, le XV de la Rose devenait le premier, et le seul à ce jour, XV européen à monter sur le toit du monde. La France, elle, a raté la dernière marche à trois reprises (1987, 1999, 2011).
Les Anglais ont toutefois deux problèmes de taille face à eux. D'une part, la pression inhérente à l'accueil d'une compétition, qui peut galvaniser les troupes mais aussi s'avérer trop lourde à porter. D'autre part cette poule A dite "de la mort", avec l'Australie et le Pays de Galles en plus des Fidji et de l'Uruguay. La sélection du jeune Stuart Lancaster, 45 ans, parviendra-t-elle seulement à se hisser en quart de finale ? Et si oui, dans quel état se trouvera-t-elle alors ?
Pour mettre toutes les chances de son côté, l'Angleterre a débuté sa préparation début juin. Au cœur du mois de juillet, ce sont quelque 80 personnes qui ont voyagé deux semaines dans le Colorado pour un stage à l'abri des regards. Reste à savoir si cela paiera. Sur le terrain, les deux matches de préparation face à la France se sont transformés en casse-tête. Une victoire à Twickenham avec l'équipe bis (19-14) puis une défaite au Stade de France (25-20) avec les cadres (Chris Robshaw, George Ford, Owen Farrell, Jonathan Joseph et Anthony Watson) ont révélé d'inquiétants problèmes de discipline et des lacunes en conquête.
En revanche, dès qu'elle parvient à imposer son rythme, l'Angleterre se révèle une équipe joueuse et efficace. Le Pays de Galles en a fait les frais à Cardiff en février dernier (21-16) et la France l'a constaté à ses dépens le 15 août, en encaissant trois beaux essais. Cet élan a été retrouvé lors de l'ultime galop d'essai contre l'Irlande (21-13). Mais il manque encore de la constance à cette équipe qui a par exemple trébuché sur la dernière marche d'un Grand Chelem en 2013, avec une marquante débâcle (30-3) à Cardiff.
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