Le directeur de la maison d'arrêt de Bayonne suspendu après un post raciste sur Facebook

Le directeur de la maison d'arrêt de Bayonne a eu une "bonne idée" sur Facebook. Il a diffusé sur son compte Facebook un post  et surtout un beau dérapage raciste. Gérard Brillon a posté une photo de grands singes avec pour légende : "L'équipe de foot de France dans son milieu naturel".

Ce photomontage a ensuite été supprimé du compte, de même que d'autres images, tournant en dérision une femme en burqa ou encore le président François Hollande. Devant ces messages, la députée socialiste des Pyrénées-Atlantiques Colette Capdevielle a saisi la Garde des Sceaux jeudi 3 décembre. L'administration pénitentiaire a alors suspendu le chef d'établissement, "pour plusieurs mois", et annoncé l'ouverture d'une enquête interne.

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Une déclaration de Marine Le Pen qui a beaucoup fait parlé. Une déclaration lors d'un meeting reprise sur le compte officiel de la candidate sur Twitter : "Si nous perdons, le voile sera imposée (sic) à toutes les femmes, la charia remplacera notre Constitution, la barbarie s'installera". Torrent de réactions devant ces prédictions
Jean-Luc Mélenchon : "J'ai dit en 2012 : 'Marine Le Pen est semi-démente'. Vu son tweet, ne me serais-je à moitié trompé ?". Joseph Mace Scaron : "Et les marâtres blondes cracheront des crapauds, Évangile selon Sainte Marine v. 17. Zak aussi tweete :  "@MLP_officiel Vous êtes au courant que vous venez de faire rire presque tout Twitter avec cette blague ?" 

Beaucoup ont pensé que Marine Le Pen évoquait la défaite du FN dans ce tweet ("si nous perdons") alors qu'en réalité, elle parlait, en terme plus généraux, d'une "guerre" contre le "totalitarisme islamique" dans un précédent message. Mais même avec ce contexte ces paroles fortes continuent encore d'avoir de l'écho.