Vous pouvez très bien prendre de
très bonnes betteraves déjà cuites, et bio de préférence. Après, vous allez
simplement ajouter une espèce de base de légumes, pour rester dans l’esprit
d’un gaspacho : tomates, concombre, oignon et ail, vinaigre de Xérès et
huile d’olive…
Vous mettez d’abord tous les légumes dans le bol du mixeur, vous
y allez franco jusqu’à obtenir un beau coulis, que vous allez ensuite, si vous
le voulez, filtrer à travers une passoire fine, de façon à avoir une texture
très souple, très veloutée…
Ensuite, il suffit de monter, d’émulsionner cette
soupe de betterave avec l’huile d’olive, le Xérès, et une giclette ou deux de
crème fleurette, qui va arrondir la soupe, en quelque sorte, et aussi lui
donner cette couleur fuschia qu’on recherche, sans oublier le sel fin et le
poivre noir du moulin… Cette soupe, ensuite, vous la laissez au frais pour
quelques heures, et basta !…
J'aime les conseils d'Hervé Coves, de la chambre
d'agriculture de Corrèze, pour récolter des
framboises bonnes et bio!
L'observation : où suis-je, qu'est-ce qui
se passe là où je cultive. Il cherche à déchiffrer sont territoire : la végétation spontanée, les insectes, les oiseaux, et la terre bien
sûr, dans ce qu'elle a de visible : sa texture, son odeur, les petites bêtes qui
y vivent et d'invisible, comme ces champignons du sol qui fabriquent de l'humus
et contribuent à la santé des plantes par des combinaisons très subtiles
Donc, c'est une observation permanente,
car selon ce que fait le cultivateur, selon la météo, ça change tout le temps! Un exemple :
Dans cette parcelle les framboisiers dépérissaient
à cause d'un champignon terrible qui s'appelle le phytophtora. En général, quand
on le détecte on considère qu'il vaut mieux renoncer à cultiver des
framboisiers. Ici, Hervé Covès a regardé où poussaient les framboisiers
sauvages qui eux sont en
forme. Réponse, en bref: dans un sol
vivant, car plein d'humus et dans un ilieu varié, où notamment, les sureaux
sont nombreux. Donc on ne laboure plus, mais les framboisiers alternent avec des bandes de gazon et trèfle blanc pour entretenir la fertilité du
sol, et toute une faune plus ou moins visible qui y contribue. Ensuite, on
s'occupe des autres habitants du verger.
Il faut apprendre à vivre avec les
insectes et les oiseaux, et pour ça, il faut une haie variée autour du jardin,
avec notamment ce fameux sureau qui héberge plein d'insectes gourmands de
pucerons et autres acariens. Enfin, il faut tailler les brins qui ont
produit,maintenant, au ras du sol, et n'en laisser qu'un seul tous les 15-20
cm, mais vous pouvez laisser au pied de
la plantation, en guise de paillage, les champignons du sol se chargeront d'en
faire de l'humus, or les framboisiers raffolent de l'humus.
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