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Tanguy Pastureau : Gérard Holtz, le Casanova du vestiaire qui pue
REPLAY - Gérard Holtz l'a annoncé, il s'apprête à quitter France Télévision, sa cantine, son local de la CGT, et va dire adieu à Lionel Chamoulaud. Tout ceci par amour, puisqu'il va suivre sa femme en Italie. C'est le dernier des romantiques, le Don Juan de la pompe à vélo.
Holtz qui part, c’est un repère de plus qui s’en va.
Gérard Holtz, c’est une vie atroce, un quotidien passé dans les odeurs d’aisselles de sportif entouré de perchistes en short ras-les-melons. Dès 85, il présente Stade 2, et doit faire semblant de s’intéresser au cyclo-cross, à la raquette à neige et au curling, il tombe donc en dépression. Alors que les autres stars de la télé sniffent de la schnouffe dans le nombril d’animatrices refaites, lui est obligé de se farcir Lionel Chamoulaud. Holtz, c’est aussi 25 ans de Paris-Dakar passés à bivouaquer dans le désert avec des fennecs qui puent et des scorpions qui pondent leurs œufs dans tes trous de nez quand tu dors. Son existence a été un enfer, telle celle de Robert Hue quand à Disneyland on le remet dans l’attraction Blanche Neige au motif qu’il a le look d’un des nains.
Mais ça y est, Gérard Holtz est libre, il a brisé ses chaînes, France 2, France 3, il est allé voir le boss et lui a dit "40 ans que je traîne dans des vestiaires cerné par des couillons sans slip, j’ai vu plus de membres virils que 400 groupies de Led Zeppelin en 71, laissez-moi partir". Là, raconte Holtz dans Paris Match, France Télé le supplie de rester, ils lui disent "Gégé, on a personne pour couvrir le mondial de jokari en Pologne, reste", il accepte. Mais seulement jusqu’à la fin du prochain Tour de France.
Gérard Holtz ne commentera donc pas les Jeux Olympiques de Rio...
