"On n'est pas couché" : "Vanessa, Léa : pourquoi une telle familiarité ?", interroge Pascal Praud

ÉDITO - "Vanessa remplace Léa" : cette "une" du journal "Le Parisien" qui annonçait le remplacement de Léa Salamé dans l'émission "On n'est pas couché" a interpellé le journaliste.

Vanessa Burggraf est la nouvelle chroniqueuse de "On n'est pas couché"

"Grégoire remplace Christian : est-ce qu'on dit cela quand Grégoire Margotton, venu de Canal+, prend la succession de Christian Jeanpierre sur TF1 ?", interroge Pascal Praud. "À situation égale, traitement différent entre hommes et femmes : c'est précisément la définition du sexisme", condamne le journaliste. "Alors pourquoi Ségolène (Royal, Ndlr), Marine (Le Pen), Najat (Vallaud-Belkacem) ? Et pourquoi pas François (Hollande) et Nicolas (Sarkozy) ? On peut disserter des heures sur les raisons qui poussent à cette familiarité", ajoute-t-il.

"Ce sont les domestiques que l'on appelait par leur prénom, ou les courtisanes", fait-il encore remarquer. "Et jadis, quand une femme épousait un homme elle perdait son patronyme. De là à dire qu'un homme c'est un nom et une femme, un prénom, il y a un pas que je ne franchirai pas", avertit Pascal Praud. "Mais il y a toute cette histoire, cette culture, cet inconscient dans la 'une' du Parisien", poursuit-il. "Alors j'ai vu que Yann (Barthès) et Yves (Calvi) arrivaient bientôt sur TF1. Franchement, je ne sais pas de qui on parle", conclut-il avec ironie.

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