"Le Grand Journal" : en affirmant que "le FN tient un discours de vérité", Maïtena Biraben s'attire les foudres des internautes

Jeudi 24 septembre, Maïtena Biraben recevait l'avocat Éric Dupond-Moretti sur le plateau du Grand Journal. "Vous savez que les propos de la vérité sont souvent tenus et incarnés par le Front national aujourd'hui, rarement par le Parti socialiste, très rarement par les partis classiques", a-t-elle affirmé pour amorcer sa question. Comble de la situation, l'interview concernait le politiquement correct.

Rebondissant sur la réponse de son invité, Maïtena Biraben a stipulé que le FN était le "premier parti de France". "Oui mais... c'est terrifiant", a rétorqué Éric Dupond-Moretti, précisant qu'il n'était pas de ceux à "se reconnaître dans ces gens-là". "Mais pourtant les Français se reconnaissent dans ce discours de vérité qui est tenu par le Front national", a poursuivi Maïtena Biraben, tenace.

Il n'en fallait pas plus pour déclencher de vives réactions sur les réseaux sociaux. Cette polémique a lieu à un moment où l'émission pâtit d'audiences très moyennes, sur fond de controverses causées par la gestion du PDG de Canal Plus, Vincent Bolloré.

Des anciens de la chaînes ont également réagi aux propos de l'animatrice, à l'image de l'ancien animateur de Nulle part ailleurs, Philippe Gildas. "Une connerie comme ça, je ne l'ai jamais faite", a-t-il avancé sur BFM TV. La phrase, jugée complaisante à l'égard du FN, a fait l'affaire du parti d'extrême droite. "Maïtena Biraben à l'épreuve du conformisme de sa profession. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire", s'est targuée Marion Maréchal-Le Pen dans un tweet. D'autres élus frontistes, comme Floriant Philippot ou Gilbert Collard, ont réagi positivement aux propos de la présentatrice.