Benjamin Meffre et Alexandre Le Drollec, respectivement journaliste à Puremedias et à TéléObs, sont les invités des "Dessous de l'Écran". Ils commentent le franc succès de l'Euro de football dans les audiences audiovisuelles françaises, mais aussi à l'étranger. Ils reviennent aussi sur les éventuelles conséquences, pour différents médias, de cet événement.
"Les audiences des matchs des Bleus sont bien plus importantes qu'en 2008 et en 2012 puisque le match inaugural contre la Roumanie a été suivi par 14,4 millions de téléspectateurs, ce qui représente 54% de parts d'audiences" affirme Alexandre le Drollec. Et son confrère de Puremedias souligne même que le succès est aussi au rendez-vous pour les matchs qui ne concernent pas la France puisque ce samedi, "Portugal-Autriche a attiré 5,6 millions de téléspectateurs, soit 27,5% de parts d'audience, c'est énorme" explique-t-il.
Mais Alexandre Le Drollec émet tout de même "un petit bémol à ces audiences stratosphériques" et rappelle que l'Euro 2016 "démarre sur des bases nettement moins élevées que la Coupe du Monde 2014". Le journaliste évoque les "15,8 millions de téléspectateurs" qui avaient suivi "le premier match des Bleus, France-Honduras". Et Benjamin Meffre de préciser que "c'était au Brésil avec une programmation moins avantageuse que cette année".
Il avance également qu'une des raisons de cet engouement pourrait être le fait "que l'on sort d'une année particulièrement terrible et qu'on a envie de légèreté, de ferveur, de se retrouver ensemble et de communier". Alexandre Le Drollec, lui, ajoute le poids de "la raréfaction du football gratuit à la télévision depuis 2008", précisant que l'on va "avoir de plus en plus de foot et de moins en moins de foot gratuit à la télévision". Enfin, il évoque "l'amour retrouvé entre les Bleus et leur public depuis, en gros, le match France-Ukraine, qualificatif pour la coupe du monde 2014".
D'un point de vue pécuniaire, en revanche, les deux hommes estiment que l’événement sportif n'est pas "une compétition bénéfique pour une chaîne", comme l'affirme Alexandre Le Drollec. Le journaliste affirme que cela "coûte très très cher" et prend pour exemple TF1, qui a "déboursé 25 millions" pour diffuser l'Euro. Selon lui, "c'est une bonne opération en terme d'image et de communication" mais pas "en termes strictement budgétaires". Benjamin Meffre précise d'ailleurs que si "le spot publicitaire le plus cher sur M6 est à 200.000 euros", "l’événement ne sera sans doute pas rentable" pour le média télévisuel.
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