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Laurence Ferrari a été présentatrice de "Vis ma vie"
Crédit : VALERY HACHE / AFP
Vis ma vie, cela ne vous dit rien? Cela devrait, tant cette émission lancée en 2001 et stoppée en 2006 a marqué l'histoire de la télévision. Avec la multiplication des chaînes et des concepts qui déclinent et se déclinent parfois à l'infini, on oublie les "émissions pionnières" qui ont fait parler d'elles, souvent même pour le bon motif, ce qui est assez rare dans l'histoire de la télévision.
Vis ma vie est de celles-là. D'abord présentée par Laurence Ferrari puis, après son départ pour Canal+, par Flavie Flament, elle a tellement "impressionné" que plusieurs chaines ont rediffusé les reportages sous l'appellation "les dossiers de Vis ma vie".
Pourquoi l'évoquer plus précisément aujourd'hui ? Parce que NT1 vient d'annoncer sa décision de relancer ce magazine "de référence". Après enquête, il s'avère que les reportages sont sur le point d''être lancés et que l'équipe de journalistes sera aussi étoffée qu'autrefois, sous la direction de Jean-Luc Delarue. Le principe, on le connait : deux personnes de milieux différents, qui ni ne se comprennent ni ne s'admettent, décident d'échanger leur quotidien durant quelques jours.
Les fidèles du programme ont tous en tête la séquence dans laquelle la propriétaire d'un hôtel 4 étoiles, très "prout-prout ma chère", prenait la place d'un pizzaïolo chargé, lui, de diriger l'établissement de luxe. Avec une scène irrésistible de livraison nocturne de pizza à mobylette chez un particulier par la grande bourgeoise casquée qui ne connaissait que les voitures de luxe et n'avait jamais fait de solex ou même de scooter de sa vie. Dotée d'une forte personnalité, elle avait marqué les esprits, tout comme certaines vedettes particulièrement malmenées s'étant plié à l'exercice.
On se souvient d'Éric et Ramzy passant dans la pseudo-centrifugeuse d'un centre d'astronautes et perdant brusquement leur aplomb à tous les sens du terme, ou encore Kad et Olivier malmenés durant leur stage d'agents de sécurité; ou enfin Cauet obligés de passer une journée avec des chasseurs alors qu'il déteste la chasse. Ah, sa nuit cauchemardesque à guetter avec des pros de malheureux canards même pas boiteux qu'il avait envie de faire s'envoler.
Enfin, qui a oublié cette vedette plutôt gauchiste devenant durant quelques jours policier. L'impact fut tel que Dominique de Villepin, alors au gouvernement, organisa une projection au ministère pour montrer à ses "troupes" les difficultés du métier de policier. Une seule séquence n'a jamais pu être montrée. Elle mettait en scène un catcheur qui, ne supportant pas la critique, fonçait immédiatement sur son opposant. Le tournage dut être arrêté, le combat ayant cessé faute de combattants.
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