Isabelle Morini-Bosc : "Lilian de The Voice est un type si bien qu'il n'a pas à le prouver"

ÉDITO - "Sept à huit", dimanche sur "TF1" a brossé un très beau portrait de Lilian, le gagnant de la dernière saison de "The Voice".

Lilian (à gauche) a gagné la 4ème saison de "The Voice"

Crédit : TF1/Shine

S'il y en a bien un dont il faudra savoir faire tout un fromage au bon sens du terme, c'est Lilian, le gagnant de The Voice 2015. Vous savez, ce garçon calme qui a été trois ans fromager et dont les méchantes langues disent qu'il a été injustement privilégié au détriment de la puissante Anne Sylla, regard de biche, crâne de femme tondue, voix défiant toute concurrence.

"Son histoire et son physique ont plu, ont dénoncé les détracteurs du lauréat, mais il n'a aucun univers musical"...Sous-entendu, il durera moins longtemps qu"un affinage de tomme. Il suffisait d'écouter le portrait que lui a consacré Thierry Demaizière dimanche dans Sept à huit sur TF1 pour comprendre à quel point ses détracteurs sont passés à côté de lui sans le voir, comme dit la chanson. Car ce qui a séduit, outre la voix, c'est évidemment la dimension humaine de ce "franc-comtois" qui porte sacrément bien son nom. Et qui sait d'autant mieux où il va qu'il sait parfaitement d'où il vient. De Mamirolle dans le Doubs, et dans le Doubs on s'abstient particulièrement de toute vantardise.

Il a vaincu sans ostentation

Lui, il s'est inscrit sans excitation, il a vu Paris sans exaltation, il a vaincu sans ostentation. Mieux, il a tout obtenu sans rien exiger. La production lui a proposé sans imposer, notamment des tenues ou des chansons qu'il ne "sentait" pas. Et il a fait forte impression sans exercer aucune pression.

Lui, il était fromager, pas vendeur de bière, alors Il ne fait pas plus mousser qu'il ne met sous pression ! Lilian est juste un "type si bien" qu'il n'a pas à le prouver. Cela se voit ! S'entend. S'écoute ! Et son humanité est contagieuse. Elle remplissait l'écran hier dans Sept à huit , et soudain tout devenait simple. Et bon. Et bien. C'est pour cela que, même s'il s'en fiche, on lui souhaite de faire son beurre ! Pardon !

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