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Isabelle Morini Bosc : "Fais pas ci, fais pas ça, un humour toujours élégant"
ÉDITO - "France 2" diffuse ce mercredi soir un nouvel épisode de "Fais pas ci, fais pas ça". Cette série ne tombe jamais dans le "vulgaire" mais sait rester "élégante".
Non, nos héros ne se mettent plus à nu, en tout cas pas physiquement depuis leur retour du camp de naturistes, mais c'est vrai que leur entourage veut en plus les "rhabiller pour l'hiver". Et on aime particulièrement ce soir cette 7ème saison de Fais pas ci, fais pas ça.
On y retrouve évidemment les clans Boulay et Lepic, famille bobo-gaucho contre famille catho-tradi mais, comme on dit à l'armée, les "lignes bougent". Valérie Boulay prend un amant secret, alors qu'elle a fait de "la vérité toujours bonne à dire" une valeur de gauche et les Lepîc voient leurs certitudes malmenées.
Cadette lesbienne et fils accro au porno
Leur cadette est une lesbienne militante et leur benjamin, sous couvert de découvrir la faune sauvage, "fréquente" des sites pornos où il n'y a d'"animal" que les positions des participants. On y voit plus de levrettes que de ratons-laveurs sachant laver ! D'où cette scène désopilante où Renaud et Fabienne Lepic, dans leur volonté farouche de bloquer l'accès des sites à leur garçonnet, recensent tous les mots "déclenchant" ce blocage, de foufoune à cunnilingus en passant par la fameuse "salle des fêtes", ce "centre des loisirs" féminins qui stimule toujours Renaud Lepic !
C'est à cet instant précis qu'on voit la force comique de cette création. Cela pourrait, devrait être vulgaire; or, tout reste toujours élégant, jamais déplacé. Normal : c'est à la nouvelle scénariste de Fais pas ci, fais pas ça à qui on devait déjà Hard, cette autre série humoristique dans laquelle une bourgeoise-chrétienne découvre après la mort de son mari que sa société produit en fait des "films porno". On y trouvait la même finesse décalée. Mention spéciale aussi pour le jeune couple Lepic-Boulay, deux gentils "Tanguy" qui, en plus d'avoir fait un môme, font aussi un enfant dans le dos de leurs parents.
