"Sans doute que je mélange un peu tout dans cet ouvrage mais je m'en fous, c'est ma façon." Gérard Depardieu prévient le lecteur, son livre est à la fois un autoportrait, un recueil de souvenirs, de confidences, de pensées énoncés à sa façon. L'acteur de 68 ans se confie lors de la sortie de son livre autobiographique, intitulé Monstre et publié aux éditions du Cherche-Midi.
Dans ce livre, il y a un homme libre. "La liberté c'est ce qu'il y a de plus précieux" confirme l'acteur. "Beaucoup de gens m'en voulait pour ma liberté" affirme-t-il avant de dénoncer les "images colportées dans la tête de gens bien pensants." Gérard Depardieu concède au micro de RTL que "tout le monde a un monstre en lui et heureusement" avant de bien préciser : "Mais pas un monstre dans le sens Harvey Weinstein".
Gérard Depardieu n'élude aucun sujet dans son livre, si il avoue s'être assagi, il n'hésite pas à revenir sur des périodes plus compliquées de sa vie. Notamment quand il s'agit de s'exprimer sur son rôle de père : "Je pense que j'ai été un bon père" affirme-t-il avant de se centrer sur son fils Guillaume, décédé en 2008, "un écorché vif, saboté par la justice".
Je serai toujours du côté de la mélodie"
Gérard Depardieu
Gérard Depardieu a toujours envie de cinéma "parce le cinéma c'est les rencontres et c'est ce qui m'a fait renaître". Il aborde aussi les évolutions de son métier, qu'il déplore. Le cinéma est produit par des "gens qui ne connaissent rien" à cet art selon lui.
L'acteur parle d'émotion et de ses goûts en matière de musique, il avoue préférer "les disques de Gérard Philippe" au "rap" qu'il "ne comprend pas toujours". "Je serai toujours du côté de la mélodie".
Gérard Depardieu consacre des lignes de son ouvrage à Patrick Dewaere avec qui il avait tourné dans "Les Valseuses" de Bertrand Blier en 1974. Et il confie que plus que la drogue, c'est un abus sexuel de son enfance qui a fini par le rattraper et l'emporter.
Gérard Depardieu est l'un des acteurs français les plus récompensés, en France mais aussi à l'étranger. Parmi les prix, celui d'interprétation masculine à Cannes en 1990 pour "Cyrano". Mais l'acteur a un avis plutot négatif sur le festival sont il a été président en 1992 : "Pour moi Cannes est mort depuis longtemps. Beaucoup trop d'apparence, pas assez de vérité. Donc pas assez de cinéma. C'est devenu comme la politique avec beaucoup d'ego et de flatterie".
L'acteur est aussi très critique à l'encontre la presse, en particulier les chaînes tout infos : "J'ai du mal à parler aux médias parce que tout devient une boule puante". Mais aussi d'internet et "ses écrans qui ne communiquent rien d'autre qu'une espèce de fainéantise de l'âme".
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