EN IMAGES - Felipe VI, ému durant son couronnement

Felipe VI a été intronisé jeudi sous les cris de "Vive le roi" et sous un soleil éclatant. La foule agitait de nombreux drapeaux pour saluer le nouveau roi d'Espagne. Son père, Juan Carlos, a abdiqué en sa faveur le 4 juin.

Malgré ces vivats, le monarque hérite d'une monarchie contestée par un Espagnol sur deux, selon les sondages, dans un pays miné par la crise économique et le chômage. 
Toute la famille était réunie au balcon du palais royal de Madrid. Ému et montrant des gestes tendres envers son épouse Letizia et ses deux filles.

L'infante Cristina absente

Felipe, 46 ans, est sorti sur le balcon peu après 12H30, rejoint ensuite par ses parents, Juan Carlos et Sofia. L'infante Cristina, récemment inculpée pour fraude fiscale, était la grande absente de cette journée. 

La famille est restée de longues minutes à saluer le public, amassé sur la grande esplanade de la Plaza de Oriente.
Ce moment de détente auprès du peuple a conclu les cérémonies de proclamation du nouveau roi, entamées dans la matinée. La procession a commencé par la transmission, de Juan Carlos à Felipe, de la ceinture en soie rouge de capitaine général des armées. 

Toujours accompagné de son épouse

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Acclamé le long des avenues de Madrid, le jeune roi en uniforme militaire a ensuite gagné le Congrès des députés.

Durant toute la matinée, il a été accompagné de la reine Letizia, fine et élégante en robe et manteau blanc, et de leurs deux filles, Leonor, huit ans, la nouvelle princesse héritière, et Sofia, sept ans. 

Après avoir juré fidélité à la Constitution de 1978, le socle fondateur de la démocratie espagnole, Felipe a promis, dans son premier discours de défendre "une Espagne en laquelle tous les citoyens retrouvent la confiance dans les institutions". 

Réaffirmer l'unité de l'Espagne

"Je veux réaffirmer, en tant que roi, ma foi dans l'unité de l'Espagne", a-t-il lancé, en réponse aux poussées nationalistes catalane et basque, parmi les défis les plus lourds qu'il devra affronter. 

Avant de conclure d'un "merci", en castillan, en catalan, en basque et en galicien, les quatre langues officielles du pays. Il a également plaidé pour une "monarchie rénovée".

La cérémonie s'est déroulée en l'absence d'invités étrangers et de manière exclusivement laïque, rompant avec la tradition catholique. Une réception a ensuite eu lieu au palais royal, en présence de 2.000 invités et des ambassadeurs étrangers.