C'est le grand jour pour bon nombre de fans de nouvelles technologies an ce mercredi 7 septembre. À partir de 19h heure de Paris, tous les regards seront tournés vers San Francisco, et plus précisément vers le Bill Graham Civic Auditorium où Apple devrait très certainement dévoiler durant sa keynote la prochaine version de son smartphone vedette, l'iPhone.
Fidèle à ses principes, Apple n'a rien lâché, ou presque, sur les contours de son prochain téléphone, se contentant de glisser quelques indices équivoques dans son invitation adressée aux médias. Difficile, dès lors, de démêler le vrai du faux, entre les bruits et les rumeurs qui ont parcouru la presse spécialisée ces dernières semaines.
Pour tenter de cerner à quoi ressemblera le téléphone le plus attendu du marché, il faut remonter le fil des prédictions des meilleurs analystes du secteur et les fuites orchestrées par les fournisseurs des composants de l'appareil. Il est alors possible de dégager une tendance : le prochain iPhone ne sera pas une révolution, Apple réservant les changements d'envergure à l'année prochaine pour le dixième anniversaire de son téléphone.
Les rapports publiés ces derniers mois convergent vers une même idée. Apple devrait sonner le glas de son cycle habituel de deux ans, caractérisé par l'introduction d'une technologie de rupture une année, puis d'un nouveau design douze mois plus tard. Exit, donc, un éventuel nouveau châssis, une charge sans fil longue distance ou un écran total aux bords incurvés donnant à l'iPhone des faux airs de papier de verre.
Peu de changements majeurs sont pressentis pour ce nouveau smartphone qui devrait arborer une silhouette très similaire à celle de l'iPhone 6s et être toujours décliné en deux versions, l'une à l'écran à la diagonale de 4,7 pouces et l'autre de 5,5 pouces. Le prochain iPhone devrait seulement concéder un millimètre d'épaisseur à son prédécesseur, plus fin et plus léger, mais être toujours habillé d'une coque en métal dépoli aux extrémités arrondies.
Les bandes en plastique qui barrent le dos du téléphone et permettent aux antennes de fonctionner pourrait se faire plus discrètes et donner à la façade arrière un aspect plus uniforme. Une nouvelle couleur bleu nuit pourrait venir compléter la panoplie actuelle or, argent, gris sidéral.
Le principal changement pourrait résider dans l'intégration d'un double capteur photo sur le plus grand des deux modèles, l'iPhone (7?) Plus, permettant d'améliorer significativement la qualité des images. Apple pourrait s'inspirer ici de Huawei, dont le P9 lancé en avril est pourvu d'un double capteur Leica, mi-RVB, mi-monochrome, et d'un traitement logiciel donnant aux clichés une profondeur de champ peu commune sur le marché. Un effet proche du bokeh, une technique de photographe qui détache le sujet du flou en arrière plan d'une image, représenté sur le visuel de l'invitation transmise aux médias pour la keynote.
L'iPhone 7, si tel est son intitulé, pourrait également sonner le glas du connecteur de type jack 3,5 mm (utilisé pour brancher un casque ou des écouteurs) au profit d'un port lightning. Pour connecter du matériel audio, il faudra passer par un adaptateur ou acquérir du matériel Bluetooth. Ce changement permettrait de laisser plus de place à une batterie de plus grande capacité.
Apple pourrait aussi introduire un nouveau bouton principal à retour haptique 100% tactile, capable de réaliser différentes actions en fonction de la pression exercée par l'utilisateur, à l'instar de la technologie 3D Touch dont est pourvu l'écran de l'iPhone 6s ou du Force Touch du trackpad des MacBook et MacBook Pro. Le clic serait alors matérialisé par une légère vibration via le retour haptique.
Chaque génération d'iPhone inaugure une nouvelle puce, plus puissante et plus véloce que la version précédente. Le processeur A9 et son co-processeur M9 devraient donc logiquement laisser place à un couple A10-M10 augurant d'un iPhone capable de traiter un plus grand nombre d'informations simultanément et de prendre en charge des applications aux graphismes de plus en plus exigeants. Si l'on se fie aux habitudes d'Apple, une puce A10X calquée sur le modèle de celle de l'iPhone viendra normalement équiper le prochain iPad de l'entreprise.
C'est l'une des arlésiennes de l'iPhone. La presse spécialisée fait une nouvelle fois état de la volonté d'Apple d'introduire une capacité de stockage améliorée pour l'iPhone, qui pourrait ainsi être portée à 256 Go pour le plus grand des deux modèles. Le fabricant américain propose déjà cette capacité pour l'iPad Pro. Cette augmentation de mémoire pourrait s'accompagner par la fin de la version 16 Go, de moins en moins en phase avec les pratiques multimédias autorisées par les capacités de l'iPhone.
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