La plateforme vidéo Netflix affole Wall Street. Elle vaut déjà plus de 100 milliards de dollars. Un parcours étonnant ou surprenant ? Ne croyez pas ceux qui vous diront que cette exceptionnelle ascension dans une économie (celle du divertissement, où la concurrence est d'une violence absolue) était prévisible.
Ce groupe, qui chevauche tout à la fois les nouvelles technologies et l'industrie du spectacle, n'était à la fin du siècle dernier qu'un modeste loueur de DVD. C'est aujourd'hui un monstre qui fait la nique à Disney, Amazon, aux majors d'Hollywood et aux illustres chaînes de TV traditionnelles.
Avec plus de 110 millions d'abonnés - plus 400% en sept ans -, sa valeur est aujourd'hui supérieure à celle du numéro un mondial de la communication, le groupe Time Warner.
Y a-t-il une recette pour un tel succès ? D'abord la vision et la qualité des dirigeants. On ne multiplie pas le chiffre d'affaires par deux en trois ans et la valeur de l'entreprise par vingt en cinq ans à l'insu de son plein gré.
Plus concrètement, Netflix a su jouer sur plusieurs tableaux. D'abord celui de la croissance endiablée de la télévision par Internet. Ensuite - et c'est peu fréquent - en privilégiant le long terme : l'entreprise réinvestit dans la conquête de nouveaux marchés les bénéfices qu'elle dégage avec ses 54 millions de clients aux États-Unis.
Enfin - et c'est déterminant : elle mise massivement sur la création de qualité avec des films comme Bright et des séries comme Stranger Things (6 milliards de dollars l'an dernier, 8 milliards en 2018). Netflix est actuellement le principal producteur mondial.
Une telle puissance ne va-t-elle pas étouffer le cinéma et la télévision traditionnels ? Elle change la donne. Pour les télés traditionnelles et pour la création : l'entreprise finance sans crainte des films d'auteurs et prépare trente séries non américaines pour le marché mondial.
Mais attention, Netflix a des points faibles. Dont son endettement. Sa formidable expansion à un coût : 6,5 milliards de dettes. Les remboursements lui imposent de courir toujours plus vite. Au risque d'y perdre son souffle.
- Seb poursuit son exceptionnelle croissance : 6,5 milliards de chiffre d'affaires. Comme quoi on peut être très performant dans les secteurs les plus traditionnels.
- Autre bonne nouvelle : l'industrie française ne détruit plus d'emplois. Sur les trois premiers trimestres de 2017, elle en a créés un millier. Une première depuis 1999.
14/20 à Niki Lauda. L'ancien champion du monde de Formule 1 va racheter la compagnie aérienne qu'il avait fondée il y a quinze ans, et que ses repreneurs n'ont pas su faire prospérer.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte