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3 min de lecture

Spéciale Nat King Cole dans L'Heure du Jazz du 15 février 2015

REPLAY - Hommage au créateur de Unforgettable : décédé voilà 50 ans aujourd'hui, Nat King Cole par lui-même mais aussi par George Benson et Quincy Jones. Plus quelques nouveautés avec Jean-Yves Chaperon, ce dimanche 15 février 2015.

Sur la scène de L'heure du jazz au Grand Studio - crédit Abacapress pour RTL
Serge Mariani & Jean-Yves Chaperon

Fin de week-end rythmée le dimanche sur RTL. C’est un voyage à la rencontre du jazz que Jean-Yves Chaperon nous propose. De ses racines à l’électro, en passant par le blues, le funk ou les sonorités brésiliennes, on découvre le jazz dans tous ses états, de 23h à minuit.

Un artiste majeur de l'histoire du jazz

De ses débuts dans le creuset rythm'n and blues du Chicago des années 20 et 30, au dernier album qu'il ait pu enregistrer, L.O.V.E, malgré son cancer de la gorge, c'est dans l'univers musical du premier des grands crooners des années 1950, Nat King Cole, que nous guide ce soir Jean-Yves Chaperon, au fil d'authentiques pépites discographiques.

L'édito de Jean-Yves Chaperon

Dans les années 50, Nat King Cole, riche, célèbre… et noir (conjugaison alors rarissime) achète une maison à Los Angeles, dans un quartier huppé, habité uniquement par des blancs. Tout le monde ne goûte pas ce nouveau voisinage. Il reçoit un mot sur lequel quelqu’un a écrit : « Ici, nous n’apprécions pas les gens indésirables»… Et King Cole de répondre : «ça tombe bien, moi non plus ! Si de telles personnes venaient par ici, je serai le premier à vous alerter ». 
Un peu malgré lui, Nat King Cole a fait avancer la cause des siens, devenant le premier noir à se voir confier une émission de radio, puis un programme de télé. Ce n’était pas par activisme, car King Cole n’était pas franchement militant, au point que des mouvements noirs lui reprochaient de se montrer trop désinvolte avec la cause, et de ne pas profiter de sa notoriété pour servir celle-ci. Alors que les classes blanches rétrogrades ne supportaient pas son succès.

On ne peut jamais plaire à tout le monde...

Pour ce qui est de chanter, c’est un peu pareil : alors qu’il était encore très jeune, les patrons de clubs et le public demandaient souvent à ce brillant pianiste de pousser la chansonnette, car il avait une jolie voix. King Cole acceptait, un peu contre son gré. Il n’a jamais cherché à devenir chanteur, et il est devenu quasiment l’égal de Sinatra… en négatif. Tout ça résume un peu la drame et en même temps le génie de Nat King Cole: fantastique pianiste, premier inspirateur d’Oscar Peterson, et voix d’or flattée par le business d’Holywood. Là était le problème : les amateurs de jazz lui en voulaient de ses complaintes mièvres, et le grand public boudait ses disques de pianiste de jazz. Que faire ? King Cole n’a jamais vraiment résolu la question, jusqu’à en être parfois meurtri, comme un soir à Zurich, où Quincy Jones, qui l’accompagne, raconte que le chanteur lui demande de faire jouer l’orchestre sans lui, car il en a assez d’être sifflé pour ses chansons. Incroyable ! 
Nat King Cole reste aujourd’hui un cas : aucun autre artiste de jazz n’a su associer deux tels talents à ce point d’excellence. 
King Cole est mort le 15 février 1965,  il y a aujourd’hui 50 ans jour pour jour, anniversaire passé bien discrètement dans le petit monde du jazz, qui ne craint pourtant pas les célébrations. En tous cas, l’Heure du Jazz rend hommage à cet immense artiste ! 

Coup de cœur

À lire aussi

Pour la réédition toute récente du concert de Nat King Cole en 1963 à l’Olympia, avec le grand orchestre de Quincy Jones. C’est grâce à Daniel Filipacchi et Michel Brillié que ces bandes peuvent être enfin disponibles dans la collection Live In Paris.

Aussi dans L'Heure du Jazz ce soir

L'actualité est dominée par le nouvel album de Diana Krall, dont nous diffusons un extrait de ses reprises de grands standards pop-rock. Nous la retrouverons très bientôt en concert et pour une longue interview dans les Nocturnes de Georges Lang. Deux nouveautés viendront clôturer cette émission.

La playlist de L'Heure du jazz du dimanche 15 février 2015

Diana Krall - I'm not in love 

Unforgettable Nat King Cole
Crédit :

Nat King Cole - Too Marvelous For Words
Nat King Cole - Little Girl / Cabu CD2
Nat King Cole - Exactly Like You Cabu CD1
Nat King Cole - I Used To Love You / Cabu CD1
Nat King Cole/Quincy Jones - Joe Turner’s Blues
Nat King Cole - Unforgettable / Cabu CD1
Nat King Cole - Candy (After Midnight)
Nat King Cole - Open Up The Dog House / Cabu CD2
Nat King Cole - L.O.V.E.
George Benson - Walking My Baby Back Home

Natalie King Cole et Nat King Cole
Crédit :

Avishai Cohen (site officiel)- Halelyah
Lianne La Havas - Baltimore

Bonne semaine et bon jazz !

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