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2 min de lecture
La couverture de "En attendant Bojangles"
Crédit : Edition Finitude
Le premier roman d'Olivier Bourdeaut pourrait bien devenir le phénomène de librairie de cet hiver. Il s'appelle En attendant Bojangles et vous n'avez pas fini d'entendre parler de son auteur. Le voir apparaître très vite au sommet des ventes ne serait pas surprenant. Le roman figure déjà parmi les 5 finalistes du Grand Prix RTL-Lire 2016 dont on connaîtra le lauréat à la mi-mars.
Il a fait l'unanimité de notre jury de la sélection, enthousiasmé par l'originalité, la fantaisie, la poésie, l'émotion aussi, qui émanent de ce livre. Un homme ayant gardé son âme d'enfant se souvient de ses parents, ils s'aimaient à la folie dans un appartement extravagant, fuyaient le réel, faisaient de chaque jour une fête en dansant sur Mr Bojangles, une chanson de Nina Simone. "Lorsque j'ai écrit le livre, le climat en France était déjà très sombre et j'avais envie d'offrir aux lecteurs deux heures d'évasion et de lumière. C'est un peu prétentieux mais je voulais aller à l'encontre de l'état d'esprit qui règne de manière plus plombée aujourd'hui", confie l'auteur à RTL.
L'une des plus jolies trouvailles d'Olivier Bourdeaut, c'est l'animal de compagnie qu'il attribue à cette famille, un oiseau exotique, une grue de Numidie baptisée Melle Superfétatoire. "L'oiseau est absolument magnifique. J'ai travaillé dans les marais salants il y a quelques années, à passer des après-midi seul avec des oiseaux. Je me suis contenté de les observer et j'y ai trouvé un intérêt. Je trouvais que c'était très beau d'avoir un oiseau comme ça chez soi", explique le romancier.
L'univers et le ton d'Olivier Bourdeaut font irrésistiblement penser au Boris Vian de L'écume des jours d'autant qu'ici aussi la maladie vient saper le bonheur, ce n'est pas un nénuphar qui pousse dans le poumon droit de la mère du narrateur mais un doux grain de folie qui lui envahit méchamment la tête. Et c'est bouleversé, bien que le cœur toujours léger, que vous refermerez En attendant Bojangles. Avec l'envie de danser jusqu'au bout de la nuit sur la voix de Nina Simone.
J'étais un cancre abominable
Olivier Bourdeaut
Olivier Bourdeaut, 35 ans, est un lecteur boulimique, élevé dans une maison sans télévision, et en délicatesse avec l'Education Nationale précise sa notice biographique. "J'étais un cancre abominable. Dès que j'ai posé mon bermuda en velours sur la chaise de l'école, j'ai senti qu'il y a quelques chose qui allait se passer sans moi", explique l'auteur. Le cancre a fini par trouver sa voie, l'écriture. En attendant Bojangles, la révélation de ce début d'année, est publié aux éditions Finitude.
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