Moodoïd sort "Le monde moo", un voyage "sans frontière"
Le groupe Moodoïd sort son premier album lundi 18 août. "Le monde moo" est un disque en forme de voyage exaltant, dans un pays aussi mystérieux qu’enjoué.
Porté par les morceaux La Lune et Je suis la montagne, le premier disque de Moodoïd, qui sort ce lundi sur le label Entreprise, se construit comme une invitation au voyage, dans un univers baptisé Le monde moo.
Nul besoin de passeport pour cette balade "sans frontière". L’album, qui mélange les sonorités digitales et acoustiques, fait des escales autour de la Méditerranée, grâce à des instruments comme le saz, originaire de Turquie, ou le duduk, venu d’Arménie.
Un rêve aussi doux que psychédélique
Si les textes, écrits en Français, peuvent sembler difficiles à déchiffrer, c’est parce que dans le style de Moodoïd, "la musique est mise au premier plan", confie à RTL Pablo Padovani, le fondateur et leader du groupe.
Le jeune artiste de 24 ans, qui évolue aux côtés de plusieurs musiciennes, assure que malgré les allures oniriques de ses chansons, celles-ci ne sont "ni des poèmes ni des contes", mais des histoires, dans lesquelles les paroles ne sont là que pour illustrer et accompagner les instruments. Comme une légende est déposée en dessous d’une photo pour mieux la comprendre.
Derrière un style plutôt psychédélique, Moodoïd évoque "des thèmes comme la nature, les éléments, l’amour". Le monde moo, qui n’est "pas autobiographique", assure Pablo, s’inspire tout de même "des émotions que j’ai pu ressentir", explique-t-il.
Il en résulte "de la pop rêveuse, avec des mélodies qui restent dans la tête", résume le fondateur du groupe. L’album, très abouti, est dans le droit chemin de ce que les premiers morceaux avaient pu promettre. On y retrouve l’influence de groupes comme Tame Impala, dont le fondateur avait déjà collaboré avec le leader de Moodoïd, et avec qui il partage la même passion pour une musique hypnotique, haute en couleur et qui "explore toutes les folies".
Avec la fin des vacances et à l'approche de la rentrée, Le monde moo permet de rester – un peu – la tête dans les nuages.
