Les livres ont la parole : "Il était une ville", de Thomas Reverdy

Thomas Reverdy est l'un des huit romanciers rescapés de la rentrée littéraire toujours en course pour le prix Goncourt, qui sera décerné le 3 novembre. Dans son roman Il était une ville, publié chez Flammarion, il évoque Détroit, la capitale américaine de l'automobile, ruinée par la crise. L'occasion pour l'auteur de décrire les effets de la mondialisation sur fond de polar et d'histoire d'amour.
Détroit est un cité mythique, autrefois la Mecque de l'industrie automobile américaine. L'auteur nous invite à y partager le quotidien de survivants de la crise qui a ravagé la ville. Ils sont en quête d'amour, de liberté et de rachat, dans le style à la fois concret et poétique qui vous caractérise. Est-ce que c'est la ville, Detroit, qui est à l'origine du livre ? Nous avons posé la question à Thomas Reverdy. "Tout à fait, le départ de l'imagination et du désir d'écrire ce roman, ça a été la découverte d'un livre de photographies", raconte l'auteur. "Cela permet d'en donner une représentation, voir les choses avec des personnages et à travers leur regard, cela permet de se rendre compte de ce que c'est", explique-t-il.

Thomas Reverdy, on l'a dit, figure parmi les sélectionnés du prix Goncourt. "On fait beaucoup d'efforts pour essayer de se faire croire à soi-même qu'on en est détaché !", explique l'auteur, quand on lui demande de quelle manière il appréhende cette nomination.

Le coup de cœur du libraire :

Véronique Marchand, de la librairie Le Failler à Rennes, a choisi Les petites rébellions de Jean-Pierre Brouillaud, édité par Buchet-Chastel.

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