Il lui a suffit d’un cœur avec les mains pour conquérir le Stade de France. Sept ans après son passage à Bercy, Justin Timberlake semble avoir retrouvé avec plaisir ses fans français.
"Si quelqu’un m’avait dit qu’un jour je chanterais au Stade de France, je lui aurais répondu ‘tu es un p***** de malade’. Je profite de ce passage à Paris pour vous dire que je vous aime", a déclaré le chanteur, esquissant le fameux geste d’amour avec ses doigts.
Il a reçu en retour – des hurlements bien sûr – mais également des centaines de "je t’aime aussi", lancés dans le vide par ses admiratrices.
En véritable showman, Justin Timberlake a su mettre l’ambiance dès les
premières notes de Pusher Love Girl (extrait de son album The 20/20
Experience). Pourtant, ce n’était pas gagné. L’absence d’une véritable première
partie avait quelque peu engourdi le public.
L’enchaînement des tubes Rock Your Body, Futur Sex/Love Sounds et Like I Love
You finit de balayer la torpeur ambiante. Le Stade de France devient alors une
discothèque géante de 50.000 personnes, malgré la pluie battante. Le mauvais
temps parisien inspire d’ailleurs l’artiste qui interprète Singin' in the Rain
a capella, hilare.
Sur scène, Justin Timberlake est accompagné de son « big band », les
Tennessee Kids. Onze musiciens (de la flûte traversière au tuba en passant par
les trompettes, piano, guitare etc.) et quatre choristes subliment les titres
les plus pop du chanteur. My Love commence sur un air de ballade piano-voix pour se
transformer en un puissant morceau rock sous les riffs des guitares.
Interprété en live, les titres de The 20/20 Experience révèlent tout leur
potentiel tubesque. Le groove entraînant de Take Back the Night et Suit &
Tie fait mouche.
Strawberry Bubblegum, Only
When I Walk Away, That Girl s’avèrent pleines de saveurs
soul et r&b accrocheuses. Mais rien ne vaut les bons vieux tubes du
chanteur. Cry Me a River est un moment de communion totale avec le public.
Ses airs de crooner tiré à quatre épingles– cheveux gominés, costume
trois-pièces et mocassins- ne l’empêchent pas d’exécuter les chorégraphies les
plus folles, toujours le micro à la main et sans play-back.
A 33 ans, Justin Timberlake n’a rien perdu de son sens inné du déhanché. Accompagné
de six danseurs, eux-aussi en costume, le chanteur tournoie, glisse sur le sol
en moon-walk et esquisse ses inimitables mouvements saccadés. Le tout en rythme
avec les percussions et les lumières que projette la scène au décor
psychédélique.
Le show avait tout de même quelques ratés. A la moitié du concert, une partie de la scène s’avance sur la pelouse du stade de France. Justin Timberlake chante alors quatre titres au milieu de la foule, face à l'autre partie de la scène restée fixe, tournant le dos aux trois-quarts du public. De même, l'entracte de dix minutes au milieu du concert a légèrement fait retomber l'ambiance.
Sur scène, le chanteur rend hommage à ses mentors, Elvis Presley (Heartbreak Hotel) et Michael Jackson (Human Nature).
Après un shot de tequila à la santé du public, il interprète The Roof is on Fire, chanson de Rock Master Scott & The Dynamic Three au refrain mythique ("The roof, the roof, the roof is on fire! We don't need no water—Let the motherfucker burn! Burn, motherfucker, burn!"). Il termine avec le délirant Sexyback et Mirrors.
"On ne peut pas se séparer comme ça Justin!", lui crie une fan. Mais le chanteur a déjà quitté la scène.
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