Jennifer Lawrence, Marion Cotillard, Louise Bourgoin... Les actrices sont à l'honneur au cinéma cette semaine

Un coup d'oeil au box-office pour commencer. Spectre atteint un excellent score : le nouveau James Bond a totalisé plus de 2,2 millions d'entrées, malgré la fermeture de la plupart des cinémas parisiens le week-end du 14 et 15 novembre. Un spectateur sur deux est allé voir le film la semaine dernière. À côté, il ne reste guère de place mais Ange et Gabrielle réussit tout de même à attirer 250.000 spectateurs. Aladin, avec Kev Adams, franchit la barre des 4 millions de téléspectateurs. 

Le dernier chapitre de "Hunger Games"

Côté sorties ciné, c'était mercredi 18 novembre la sortie du dernier volet de Hunger Games. Intitulé La Révolte - Partie 2, il termine l'aventure de Katniss, devenue le symbole de son peuple contre l'oppression du Capitole. "Dire que je pourrais m'identifier à Katniss n'a pas de sens. D'un point de vue personnel, ma vie a été modifiée souvent de manière positive. Mais j'ai aussi dû accepter que je devais vivre ma vie sans en avoir forcément le contrôle. En cela je suis proche d'elle", confie la comédienne. Un métaphore de la lutte contre l'oppression qui fonctionne toujours, mais dont la dernière ligne droite est assez interminable.

Dans "Macbeth", Marion Cotillard maîtrise un rôle réputé injouable

Macbeth, découvert au festival de Cannes, respecte à la lettre l'oeuvre de Shakespeare. Michael Fassbender incarne ce roi d'Écosse ivre de pouvoir et Marion Cotillard joue sa femme, Lady Macbeth, obsédée par les crimes commis par son mari. "En cours de théâtre, j'avais vu une élève jouer une scène de Macbeth. Et je savais qu'un jour je jouerais ce rôle. Je ne saurais pas expliquer pourquoi", révèle la comédienne. Ce rôle, réputé injouable, confirme qu'elle est l'une des plus grandes actrices d'aujourd'hui, toutes nationalités confondues. Le réalisateur Justin Kurzel tourne avec Michael Fassbender et Marion Cotillard en ce moment l'adaptation du jeu-vidéo Assassin's Creed. Un grand écart artistique.

"Je suis un soldat", "L'hermine" et "Crazy Amy"

Dans Je suis un soldat, Louise Bourgoin incarne Sandrine, une jeune chômeuse obligée de revenir chez ses parents. Elle accepte de travailler pour son oncle, qui fait du trafic de chien dans son chenil. "C'est affreux, cette façon de parler du trafic de chien de race. C'était inédit au cinéma et c'était une allégorie des rapports humains contemporains. Je ne voulais pas que mon personnage soit dans la mièvrerie. Je voulais qu'elle traite les animaux comme on la traite elle. Elle va dépasser son patron et rentrer plus loin dans le trafic", explique Louise Bourgoin. L'ex-miss météo a bien grandi au cinéma. Le film parle des dommages collatéraux de la crise sans être trop cliché. Enfin, on notera la prestation bouleversante de sobriété de Fabrice Luchini dans L'hermine de Christian Vincent, et Crazy Amy de Judd Appatow, une tornade blonde campée par Amy Schumer, qui vous fera hurler de rire. Et ça fait du bien.