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Voiture de police brûlée : le parquet fait appel des trois remises en liberté

REPLAY - Découvrez les sujets qui seront abordés dans l'émission "Les auditeurs ont la parole".

Une voiture de police, avec deux policiers à bord, incendiée à Paris
Crédit : CYRIELLE SICARD / AFP
Les auditeurs ont la parole du 25 mai 2016
00:37:14
La rédaction numérique de RTL
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Voiture de police brûlée : le parquet fait appel des trois remises en liberté

Le parquet de Paris a fait appel aujourd'hui des remises en liberté sous contrôle judiciaire de trois des quatre personnes mises en examen dans l'enquête sur des violences contre la police, dont l'incendie d'un véhicule où se trouvaient deux agents, a-t-on appris du parquet. 

Les quatre hommes, dont trois étudiants, âgés de 18 à 32 ans, ont tous été mis en examen samedi, notamment pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique et destruction de bien en bande organisée. 

Seul le plus jeune a été placé en détention provisoire mardi par le juge des libertés et de la détention. Ils sont présentés comme des "antifas" (antifascistes) par le parquet. 

Ces trois remises en liberté ont suscité la colère des syndicats de policiers, Alliance dénonçant une décision "incompréhensible". 

L'avocat du plus âgé des quatre mis en examen, Antoine Comte, avait au contraire fait part de son "soulagement". Son client, qui reconnaît avoir été sur place, conteste avoir pris part aux violences. 

De violents incidents avaient éclaté mercredi dernier, en marge d'une manifestation de policiers à Paris contre la "haine anti-flics". 

Près de la place de la République, une voiture de police avait été prise pour cible par plusieurs casseurs. Des vidéos de l'attaque, très relayées sur internet, montrent une personne brisant la fenêtre côté conducteur, puis une autre frappant le policier assis. 

Un autre homme casse la vitre arrière à l'aide d'un plot métallique puis un autre lance un fumigène allumé dans la voiture, provoquant l'embrasement du véhicule et forçant un policier et sa collègue à en sortir. 

Selon une source proche de l'enquête, aucun des quatre mis en examen, dont deux frères, n'est à ce stade soupçonné d'être celui qui a lancé le fumigène, mais les enquêteurs pensent que l'un d'eux est celui qui a brisé la vitre arrière de la voiture de police. 

Les suspects n'avaient pas été interpellés sur place mais identifiés après les incidents, grâce à un témoignage anonyme, qui s'est avéré être celui d'un policier infiltré sur place, son nom apparaissant sur un procès-verbal par erreur, ont expliqué des sources proches du dossier. 


Invité de RTL MIDI à 12h50 : Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat de policiers Synergie officiers.

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Face aux blocages, le gouvernement doit-il retirer la loi Travail ?

Files d'attentes aux stations-services, production d'électricité affectée, transports perturbés et manifestations spontanées: la grogne contre la loi travail reste intense aujourd'hui, la contestation se propageant des raffineries aux réacteurs nucléaires et au trafic SNCF. 

Le gouvernement, qui n'envisage pas de retirer le texte, tente de garder la main, et a envoyé mercredi à l'aube les forces de l'ordre pour débloquer le dépôt de carburants de Douchy-les-Mines, dans le Nord, dont l'accès était occupé depuis jeudi par des syndicalistes.  

Le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies a indiqué hier que 20% des quelque 12.000 stations-service françaises étaient "en difficulté" d'approvisionnement. 

Opposés à la loi El Khomri, les syndicats, la CGT et FO en tête, appellent à une huitième journée de grèves et de manifestations partout en France jeudi. 

Mais les signes de protestation se multipliaient déjà mercredi comme au péage du pont de Normandie, où des manifestants bloquaient les camions. 

Le conflit autour des sites pétroliers, au coeur de la contestation du projet de loi travail depuis plusieurs jours, se prolongeait. Six raffineries sur huit au total en France sont au ralenti ou à l'arrêt. 

"Tant que le gouvernement refuse de discuter, il y a des risques que le mobilisation s'amplifie", a affirmé mercredi sur France Inter le leader de la CGT, Philippe Martinez. 

Tout en dénonçant le "durcissement" opéré par la CGT, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a indiqué que l'hypothèse d'une réquisition d'employés dans les raffineries en grève n'avait "pas été évoqué(e)".
 
De son côté, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé mercredi qu'un retrait du projet de la loi travail, comme le réclament la CGT et FO, serait "inacceptable". 

Face aux blocages, le gouvernement doit-il retirer la loi Travail RTL vous invite à répondre à la question du jour.

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