Vendredi 13 : un jour craint à l'origine
REPLAY - Jour de malheur pour certains ou de chance pour d'autres, cette date a pour particularité d'être associée à une superstition.
Des vendredis 13, il y en a un à trois par an. Pour 2015, nous vivons le troisième et dernier de l'année. À la base, le vendredi 13 est un jour que l'on craint. La phobie de ce jour porte le nom de paraskevidékatriaphobie. Dans la religion chrétienne, lors de la Cène - le dernier repas du Christ - , ils étaient treize à table : Jésus et ses douze apôtres. Le treize amena le Christ au martyr et Judas au suicide. Jésus sera d'ailleurs crucifié un vendredi.
La mauvaise réputation du vendredi 13 vient aussi des Grecs et des Romains, qui faisaient du 12 le nombre parfait : douze dieux de l'Olympe, douze constellations, douze signes du zodiaque, douze heures du jour et de la nuit. Le 13 vient rompre ce cycle et briser l'harmonie : cela devient synonyme de malheur. Le vendredi est le jour où, dans la Rome antique, on exécutait les condamnés à mort. Il existe aussi d'autres croyances nordiques allant dans ce sens.
Pour ce qui est de la chance, le 13 est positif chez les Égyptiens ou encore les Chinois de Hong-Kong. Mais la chance du vendredi 13 est surtout une opération purement marketing opérée par la Française des Jeux depuis 1991.
