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Vaucluse : jugée pour le meurtre par strangulation de la femme de son amant

La cour d'assises du Vaucluse juge lundi 1er février une femme accusée d'avoir étranglé la femme de son amant en 2013.

La balance de la justice (illustration).
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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"J'ai pas voulu la tuer, je ne lui ai jamais voulu de mal", murmure Jessy Travaglini, 30 ans, à l'ouverture de son procès à la cour d'assises du Vaucluse, à Avignon. Elle est accusée du meurtre par strangulation de la femme de son amant. C'était en octobre 2013. Le procès doit durer trois jours 

Le corps de la victime, Eloïse Bagnolini, une mère de famille de 30 ans, avait été retrouvée dans le coffre du véhicule de l'accusée, non loin du domicile de Jessy Travaglini. Les poignets ligotés. Sa disparition avait été signalée la veille, le 11 octobre 2013, par son mari, Alain Castel, inquiet : son épouse l'avait averti par texto ne pas pouvoir récupérer leur enfant à la sortie de l'école et il avait découvert leur maison en désordre avec des traces suspectes. 

Jessy Travaglini, cadre dans la même société que son amant, avait tout avoué à son père, qui lui avait conseillé de se rendre et prévenu un cousin policier. Mise en examen pour homicide volontaire à l'issue de sa garde à vue, c'est pour homicide qu'elle comparaît ce lundi. 

De nombreuses preuves de préméditation

Jessy Travaglini avait déclaré aux gendarmes chargés de l'enquête que la femme de son amant lui avait donné rendez-vous chez elle après avoir découvert sa liaison,depuis trois ans, avec son compagnon. Selon elle, une bagarre avait alors éclaté entre les deux femmes, qui s'était poursuivie dans salle de bain. L'accusée affirme s'être dégagée de l'emprise de sa rivale en l'étranglant avec une serviette ; ce qui aurait provoqué sa mort.

Mais les enquêteurs ne croient pas à cette version. Selon eux, "de nombreux éléments confortent, lorsqu'ils sont mis en perspective les uns par rapport aux autres, la réalité d'une préméditation dans la mort d'Eloïse Bagnolini". 

La Provence détaille notamment les trésors de précautions déployés par la jeune femme pour maquiller son crime. "Il apparaît peu vraisemblable qu'une jeune femme (...) après une bagarre ayant tourné au drame sans intention de tuer, puisse aussitôt, face à un cadavre, faire preuve d'autant de sang-froid et penser à mettre autant de choses en place pour faire disparaître les preuves, maquiller le crime et se mettre à l'abri des soupçons, sauf à considérer qu'un plan était minutieusement élaboré en ce sens préalablement", s'interrogent les enquêteurs.

D'autant plus que l'accusée avait posé un jour de congé en cachette de son mari et acheté une arme à impulsion électrique. La thèse du rendez-vous donné par la victime ne colle pas avec son emploi du temps et n'a jamais pu être prouvée. Même si du côté de la défense, on conteste la thèse de l'homicide. "Elle n'a jamais eu l'intention de tuer Eloïse Bagnolini, encore moins avec préméditation", lance Me Louis-Alain Lemaire. 

Jessy Travaglini sera fixée mercredi 3 février sur son sort. Elle encourt la prison à perpétuité. 

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