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"On n'oublie pas, on ne pardonne pas", a scandé la foule, samedi 22 juillet 2017, lors d'une marche en mémoire d'Adama Traoré
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
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"On n'oublie pas, on pardonne pas", "pas de justice, pas de paix" : ces slogans ont résonné lors d'une marche en mémoire d'Adama Traoré, ce samedi 22 juillet. Un millier de personnes ont défilé dans la banlieue nord de Paris en mémoire du jeune homme, décédé un an plus tôt dans des conditions suspectes lors de son interpellation par les gendarmes. Parti aux alentours de 14h30 de la commune de Persan (Val-d'Oise), le cortège a atteint à 17 heures le quartier populaire de Boyenval à Beaumont-sur-Oise, où vit une partie de la famille Traoré, à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale.
La marche, qui a réuni soutiens et militants venus de toute l’Île-de-France ainsi que de nombreux habitants de Boyenval, a marqué un arrêt symbolique devant la caserne de gendarmerie de Persan où le décès d'Adama Traoré, âgé de 24 ans, a été constaté le 19 juillet 2016 au soir, puis au pied de l'appartement où le jeune homme s'était caché pour tenter d'échapper à son interpellation.
C'est dans cet immeuble d'un étage que trois gendarmes avaient maintenu Adama Traoré sous le poids de leur corps, selon la technique dite du placage ventral. Un an après ce drame, qualifié de "bavure" policière par l'entourage, et qui avait entraîné plusieurs nuits de violences à Beaumont et ses environs, une nouvelle expertise a confirmé récemment que le jeune homme était mort asphyxié, mais la cause de cette asphyxie (fragilité cardiaque ou compression thoracique lors de l'intervention des gendarmes) reste à établir.
Aucun incident n'a émaillé cette marche, encadrée par un important service d'ordre. Une centaine de gendarmes étaient mobilisés mais ils n'étaient pas visibles aux abords du cortège. "L'affaire n'ira pas vers un non-lieu", a martelé Assa Traoré, la porte-parole de la famille, lors d'une conférence de presse. Au vu des "éléments qui confirment l'asphyxie et la non-assistance à personne en danger, les gendarmes devraient déjà être mis en examen", a-t-elle affirmé. Une information judiciaire a été ouverte à Paris mais sans mise en examen pour le moment. La foule a aussi réclamé justice pour d'autres victimes présumées de "violences policières", comme Théo, Curtis ou Lamine Dieng.
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