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Une élue PS condamnée pour avoir acheté des vêtements avec de l'argent public

Fatoumata Koïta, conseillère départementale de l'Essonne, a dépensé frauduleusement 13.000 euros. Elle a promis de rembourser et s'est vue condamnée à "une peine symbolique".

Un personne faisant du shopping (illustration)
Crédit : ANTONIO SABA / CULTURA CREATIVE
Benjamin Pierret & AFP
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Deux mois de prison avec sursis. C'est la peine à laquelle a été condamnée Fatoumata Koïta, à la fin du mois de février. Cette conseillère départementale socialiste de l'Essonne avait effectué 13.000 euros d'achats frauduleux, principalement en vêtements, avec de l'argent public, comme l'a annoncé jeudi 16 mars le parquet d'Évry. 

Une enquête avait été ouverte en mars 2016 contre cette élue de 33 ans. L'affaire est révélée par Mediapart à la même époque. Également assistante parlementaire du député de Mayotte Saïd Boinali, l'élue avait utilisé frauduleusement des formules de chèques et la carte bancaire mises à sa disposition par le député. Ces dépenses, par conséquent, avaient été financées par le compte sur lequel le député perçoit son indemnité parlementaire. Madame Koïta a plaidé coupable (Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC)), et c'est le parquet qui a fixé sa peine. 

L'affaire ne lui portera pas préjudice

"Elle a été condamnée à deux mois de prison avec sursis, dans la mesure où elle s'est mise très rapidement d'accord avec M. Boinali pour le rembourser", a expliqué à l'AFP le procureur adjoint qui a tenu l'audience. Il confirmait une information du journal Le Parisien. "C'est une peine symbolique, d'autant qu'elle ne sera pas inscrite au casier judiciaire numéro deux, de manière à ce que cela ne lui porte pas préjudice", a-t-il ajouté.

La non-inscription au bulletin numéro deux du casier judiciaire est une mesure prononcée par le juge afin de permettre au condamné de retrouver ou de conserver un travail. Quand l'affaire avait éclaté début 2016, Monsieur Boinali avait expliqué que son assistante avait reconnu les faits dès le printemps 2015 et qu'elle s'était déjà engagée à le rembourser. La mairie d'Évry, où Madame Koïta exerçait un mandat d'adjointe, l'avait démise de ses fonctions après cette affaire. 

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