Un homme jugé pour avoir empoisonné et noyé son fils de 3 ans

Après avoir longtemps assuré qu'il s'agissait d'un accident, l'homme a finalement avoué avoir tué son fils âgé de trois ans. À l'époque des faits, ce kinésithérapeute également pompier volontaire, en instance de divorce, avait promis "une grosse surprise" à son épouse.

En ce début juillet 2012, l'homme verse des somnifères dans le verre de son fils, les arrose de soda, à leur domicile de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Il dépose ensuite le garçon inconscient dans la baignoire. L'enfant se noie très vite.

L'homme se sectionne ensuite une artère. En rentrant du travail, son épouse le trouve dans une mare de sang puis découvre leur fils mort dans la salle de bains, nu sur le carrelage. Le père est sauvé in extremis. En plein déni, il évoque d'abord un accident : l'homme avait préparé les médicaments afin de mettre fin à ses jours mais l'enfant les aurait absorbés par erreur.

Une vengeance, selon son ex-femme

L'homme passe aux aveux printemps 2013. "Quand il tue son fils, il est complètement désespéré. Il vient de s'apercevoir dans les papiers du divorce qu'il ne le verra qu'une fois tous les quinze jours", assure son avocat, Me Frédéric Champagne.

Pour son ex-épouse, c'est une vengeance. "L'enfant était un enjeu dans la séparation du couple", assure Me Anne-Christine Lubert-Guin, qui la défend.

Peu de temps avant les faits, il lui avait promis par texto "une grosse surprise". Elle y voit de la préméditation. Lui  assure qu'il espérait gagner au loto.