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Trois chauffeurs d'UberPOP interpellés après la prise d'un arrêté
À la demande des taxis strasbourgeois, la préfecture du Bas-Rhin a pris un arrêté qui interdit l'activité illégale de la profession de taxi.
Environ 400 taxis protestaient contre le service UberPOP le 10 février 2015 à Bordeaux.
Crédit : NICOLAS TUCAT / AFP
Le service de taxi UberPop aura été de courte durée à Strasbourg. À peine lancé, trois chauffeurs du service ont été interpellés mardi pour exercice illégal de la profession de taxi après la prise d'un arrêté d'interdiction par la préfecture du Bas-Rhin.
"Nous n'avons fait que rappeler (le service UberPOP) à la loi", a expliqué la Préfecture sans donner les détails des sanctions encourues par les chauffeurs de taxi. Jusqu'à présent, Uber "n'avait jamais exercé à Strasbourg, il n'y avait alors aucun lieu de l'interdire" a-t-il été précisé.
Situation tendue entre taxis et chauffeurs d'UberPop
La préfecture a indiqué avoir reçu lundi, une délégation de taxis qui ont fait état des difficultés qu'ils rencontraient dans l'exercice de leur métier face à ce qu'ils qualifient de "concurrence déloyale".
Mardi, une poignée de taxis strasbourgeois en colère se sont présentés spontanément dans un hôtel 4 étoiles où la société Uber organisait une session de recrutement de chauffeurs, a rapporté Roger Ritter, vice-président du syndicat départemental des artisans taxi. Cette action spontanée aurait débouché sur une situation tendue : des chauffeurs d'Uber auraient "pris la fuite" et la session de recrutement aurait tourné court, selon le syndicaliste.