Toulouse : quatre interpellations après l'agression violente d'un contrôleur

Quatre mineurs devaient être présentés jeudi soir à un juge d'instruction de Toulouse, soupçonnés d'avoir roué de coups et laissé pour mort un médiateur employé dans le métro de Toulouse, a annoncé le procureur de la Ville rose.

Les quatre suspects, de 16 et 17 ans, devraient être mis en examen pour violences volontaires en réunion dans un lieu destiné au transport du public et, pour au moins l'un d'eux avec, une arme, des faits passibles de 10 ans d'emprisonnement. Le parquet va requérir leur placement en détention provisoire, étant donné la violence de l'agression.

Bousculé une première fois pendant son service, puis une nouvelle fois après

Les faits remontent à la soirée du 22 novembre: alors qu'il effectuait un contrôle sur deux jeunes gens, dont l'un n'avait pas de titre de transport, un tiers, mineur, était venu bousculer le médiateur.

Peu après, alors que ce dernier avait quitté son service et son uniforme, le médiateur avait été pris à partie par le même jeune homme, visiblement éméché, à l'intérieur d'une autre station de métro, celle du quartier sensible d'Empalot. Un quatrième individu était venu à son tour lui porter des coups de poings.

Il a tenté de fuit, mais a été rattrapé

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Le médiateur, avait tenté de fuir mais il avait été rattrapé par ses deux agresseurs qui l'avaient de nouveau frappé, immédiatement rejoints par cinq autres jeunes.

Les images de l'agression, enregistrées par les caméras de surveillance de la station, montrent une scène d'une violence extrême et gratuite selon le procureur Pierre-Yves Couilleau: une pluie de coups de poings, de pieds et de matraque télescopique s'abat sur le médiateur projeté à terre, pendant une minute environ. Ses agresseurs le laisseront inconscient sur le sol.

Un déluge de coups pendant une minute

La Sûreté départementale de la Haute-Garonne, qui a procédé depuis mercredi matin aux quatre interpellations, recherche toujours activement les trois derniers agresseurs, a priori majeurs.

Le procureur de Toulouse a condamné dans ce dossier "l'exacerbation d'une violence spontanée et irrationnelle" qui découle selon lui d'un "réflexe de propriété territoriale".