C'est un changement de nom qui fait grincer des dents. Le 26 mai dernier, Le Parisien révélait que la SNCF allait changer le nom commercial de ses trains à grande vitesse, une information confirmée par la suite par la Société nationale des chemins de fer français. Progressivement et à partir du 2 juillet, les TGV classiques seront estampillés "inOui". Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette nouvelle dénomination est loin de faire l'unanimité. Sur RTL.fr, 87% des votants disent ne pas approuver le nouveau nom des TGV.
Ce lundi 29 mai sur RTL, la directrice générale de Voyages SNCF, Rachel Picard a tenu à rassurer les voyageurs. "Il ne s'agit pas de tuer TGV ou d'en changer le nom mais de labelliser un service qu'ils vont trouver dans leurs TGV à partir du 2 juillet prochain". Elle concède que "c'est un nom surprenant, ça marque un changement fort, ça étonne les gens, ça crée du débat avec du positif et du négatif, c'est normal. Les clients sont très attachés à TGV, mais c'est pour rendre notre offre meilleure que l'on fait tout ça", explique Rachel Picard.
"TGV reste TGV", affirme-t-elle. "En réalité derrière ce nom, il y a un service supplémentaire : c'est une nouvelle expérience de voyage et pour qu'elle soit visible, on a décidé de lui donner un nom, tout comme on a donné un nom à notre offre low-cost avec les Ouigo", poursuit Rachel Picard. Mais que contient exactement cette nouvelle offre ? "Il y aura plus de confort", explique-t-elle. Les clients voyageront soit à bord d'une nouvelle rame ou d'une rame rénovée, refaite à l'intérieur. Deuxième changement, les voyageurs pourront se connecter en wifi. Enfin, le troisième marqueur de cette offre "inOui" réside dans les contrôles, qui seront désormais faits à quai. "Les contrôleurs à bord pourront passer plus de temps auprès des voyageurs pour s'occuper d'eux", précise Rachel Picard.
Ce changement fait partie d'un vaste chantier engagé depuis et un an et demi. Ce dernier comporte un programme de développement du wifi, de rénovation du matériel, mais il prévoit aussi la mise en place de portes d'embarquement, "qui sera réalisé d'ici la fin de l'année", selon Rachel Picard. Un programme qui a coûté 2,5 milliards d'euros d'investissement. Et une fois tout ce processus terminé, l'objectif est de pouvoir uniquement voyager soit à bord de Ouigo, soit d'inOui. "Nous voulons avoir deux services : un low-cost et un service de qualité, pas de luxe, avec un prix accessible et un niveau de qualité que l'on souhaite supérieur à celui d'ajourd'hui", conclut la directrice générale de Voyages SNCF.
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