L'information a de quoi inquiéter, mais le service de renseignement concerné nuance. Mardi 6 février, Mediapart publie un article sur "l'anatomie de la menace terroriste en France" et sort une information choc : l'État-major opérationnel de prévention du terrorisme (EMOPT) aurait recensé en 2017 59 individus comme islamistes radicaux travaillant ou ayant travaillé dans le nucléaire. Une vingtaine de sites ont été concernés ou le sont toujours.
Selon les informations du journal, ces personnes auraient été embauchées à EDF et des sous-traitants du producteur et fournisseur français. Mais aussi chez des "prestataires d'Areva", "au CERN, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire" et à "l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)", écrit le journaliste Matthieu Suc qui précise qu'encore une quinzaine de personnes plus une dizaine d'ingénieurs et chercheurs auraient ou avaient accès à des sites sensibles.
Mais une source aux renseignements nuance auprès du média d'investigation : "Il y a différents degrés de radicalisation, les métiers liés au nucléaire ne sont pas une préoccupation majeure. Bien sûr, nous surveillons cela mais nous n’avons pas détecté d’individus extrêmement dangereux. Et au moindre doute, les habilitations sont retirées".
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