Le président de la République hausse le ton depuis Bruxelles. François Hollande a "condamné" dans la nuit de jeudi 25 à vendredi 26 mai les "violences inacceptables" commises lors des manifestations de chauffeurs de taxis en France, estimant toutefois que UberPop devait être "dissous et déclaré illégal". "Il y a des violences qui sont inacceptables dans une démocratie, inacceptables dans un pays comme la France", a déclaré le président français devant la presse lors d'un sommet européen à Bruxelles.
"La saisie des véhicules devra être prononcée et effectuée", a-t-il ajouté même si, selon lui, "ce n'est pas l'État qui peut saisir des véhicules lui-même". La saisie devant "être autorisée par des décisions de justice". Ces violences, a-t-il poursuivi, sont "inacceptables même quand il y a un sujet qui, c'est vrai, peut susciter la colère face à une concurrence déloyale, notamment pour les taxis" et même si l'on peut "comprendre qu'il y ait de l'exaspération".
Rien ne peut excuser la violence (...) qui est insupportable aussi pour l'image de notre pays
François Hollande
"Mon premier mouvement comme président de la République, c'est de dénoncer, de condamner ces violences même si elles sont sans doute le fait d'une minorité", a-t-il insisté. Pour François Hollande, "rien ne peut excuser la violence, parce que la violence est non seulement insupportable pour les personnes qui en sont victimes mais insupportable aussi pour l'image de notre pays".
Une image qui a été écornée à l'international après que l'actrice américaine Courtney Love ait fait étalage de scènes de violence à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, qui lui ont même fait dire qu'elle se sentirait "plus en sécurité à Bagdad".
Pour autant, le président de la République a souligné que UberPOP "ne respecte aucune règle" sociale ou fiscale et se livre à une "concurrence déloyale", une situation "inacceptable" et "intolérable". "Une loi (sur les véhicules de transport avec chauffeur) a été votée par le Parlement, elle doit s'appliquer", a-t-il encore souligné.
Le gouvernement a réaffirmé jeudi sa volonté de faire fermer UberPOP, à l'issue d'une journée de mobilisation émaillée de violences qui a vu près de 3.000 taxis en colère bloquer gares et aéroports pour dénoncer la "concurrence sauvage" de l'application mobile.
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