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Tanguy Pastureau : Playboy fait enfiler des doudounes à ses playmates
Le magazine Playboy tel qu’on le connait, c’est fini. Les filles nues à queue de lapin, c’est terminé, ça ne faisait plus rêver que 2-3 chasseurs pervers qui se donnaient du plaisir à l’entrée des terriers.
Tanguy Pastureau : Toutes les races sont avec Morano
Crédit : dailymotion
Hugh Hefner, 89 ans, fondateur de Playboy, a lui-même annoncé la fin des playmates, depuis sa villa où se déroulent depuis 50 ans des orgies innommables, à faire passer le parcours de Strauss-Kahn pour un tour en voiture avec Oui-Oui. Hefner a vécu entouré de dames siliconées nues, il a plus pratiqué le plastique que les chinois qui fabriquent les Lego.
Des générations de mâles acnéiques ont planqué sous leur lit un Playboy, sauf ceux qui dormaient au-dessus dans des lits superposés puisque ça tombait sur leur petit frère.
En 75, Playboy vendait chaque mois 6 millions d’exemplaires, en 2015 seulement 800 000, pour un contenu semblable, soit des femmes qui se mordent les lèvres en se roulant par terre, si on n’était pas prévenu, on penserait qu’elles font une crise d’épilepsie. Le souci explique Heffner, c’est internet, ce réseau sur lequel on peut suivre Bruno Le Maire sur Facebook si on est insomniaque et qu’on veut dormir, mais aussi accéder à des milliards de pages de porno gratuit, avec des gens dans tous les sens, parfois il faut retourner son écran d’ordi pour comprendre.
Donc les filles de Playboy à côté c’est aussi ennuyeux qu’un dîner avec des mormons en plein régime détox.
Un dernier numéro de Playboy avec des femmes nues va tout de même paraître, avec en couverture Pamela Anderson...
