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Tanguy Pastureau : Paris, fin de l'érotisme
REPLAY - Le Musée de l'Érotisme, temple de la coquinerie parisienne, qui regroupe des collections de phallus en bois du monde entier et des images mutines, a fermé. Toute la collection est vendue aux enchères ce jour à Paris.
Tanguy Pastureau
Crédit : RTL
Avant, Paris, pour les étrangers, c’était Sodome-sur-Seine, une ville de petits porcs excités qui ne pensaient qu’à frétiller du bassin. Ils filaient tous à Pigalle, quartier dans lequel Christine Boutin a fini un soir par erreur, alors qu’elle cherchait l’église Saint-Jean de Montmartre, elle a tenu 14 secondes avant de convulser d’horreur.
Et à Pigalle, il y avait un musée, que visitaient quatre fois la semaine DSK et Denis Baupin en bavant, le musée de l’érotisme. Soit un stock de photos et d’objets olé-olé, comme diraient les bègues, venant de partout dans le monde, ce qui permet de dire que de la Chine au Pérou, il n’y a que des obsédés, jusqu’en Corée du Nord où est pendue toute personne qui s’est tripotée en pensant à quelqu’un d’autre qu’à Kim Jong-un. Vu que ce dernier est coiffé comme le dessous de bras d’une dame qui se serait épilée au Cilit-Bang, l’orgasme peut mettre 16 heures à venir.
Seulement, le musée de l’érotisme a fermé, désormais tous les chauds du calcif sont au Musée d’Orsay, en train de transpirer devant le tableau L’Origine du Monde de Courbet, une peinture qui dénigre la marque Gillette Venus.
Et ce dimanche, il fait 32 degrés à Paris, car est dispersée aux enchères la collection du musée, dont des chaises de plaisir - c’est comme une chaise normale sauf qu’au moment de s’asseoir on a la vie de Raymond Poulidor quand il a oublié de monter la selle sur son biclou. Est aussi à vendre un marbre du XVIIIe siècle représentant Vishnou, équivalent indien de Vishmou, qui œuvre à l’Élysée sous le nom de François Hollande, et qui vient d’un temple tantrique.
Il y a enfin des bronzes érotiques du Tibet, on y voit le dalaï-lama sans sa jupe faire l’amour à la star bouddhiste Richard Gere, c’est comme François Bayrou en moins beau.
