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"Sauve-qui-peut" au PS !
REPLAY - Écoutez ou réécoutez La revue de presse d'Adeline François de ce lundi 21 septembre.
Adeline François
Crédit : Maxime Villalonga
"Au PS, c'est sauve-qui-peut !", titre Le Parisien en Une ce lundi, après l'annonce par Jean-Christophe Cambadélis d'un référendum pour tenter de rassembler la gauche, à trois mois des régionales. Pour le journal, c'est une démonstration de la fébrilité qui gagne les rangs socialistes. "Et le patron des socialistes s’expose à un autre revers : celui que son initiative fasse un flop. Ce serait rajouter un camouflet à la défaite", écrit Stéphane Albouy.
Dans L'Opinion, Michel Schifres s'amuse : "les urnes de la consultation se tiendront sur l’ensemble des marchés de France. Décider de l’avenir de la gauche, une botte de navets à la main, le poulet du dimanche dans l’autre, sera du dernier chic." "Le PS cède à la panique à l'approche des régionales", titre Le Figaro en Une.
"Sauve-qui-peut", écrit aussi cécile Cornudet dans Les Échos, à propos de ce référendum, mais aussi des questionnements stratégiques à droite. Une seule et même cause, selon elle : la percée du FN sème la panique, alors que gauche et droite espéraient que Marine Le Pen paie politiquement la guerre ouverte avec son père.
Alzheimer : un "coming-out" difficile
Elle s'appelle Béatrice, elle a 50 ans, et elle a découvert que son mari était atteint de la maladie d'Alzheimer comme d'autres découvrent que leur mari les trompe, en fouillant dans les papiers. "Nous étions un couple heureux, mais Éric est soudain devenu désordonné. Il avait créé une société de conseil, mais se mettait à fuir les décisions, son bureau s'était mis a ressembler à une chambre d'adolescent, à l'image de son désordre intérieur. Les secrétaires qu'il embauchait démissionnaient les unes après les autres". Quand Béatrice décide de ranger son bureau, elle trouve un scanner ou figurent les coordonnées d'un neurologue. Elle prend rendez-vous.
À son arrivée dans le cabinet, le médecin lui dit : "Madame, je vous attends depuis un an." Le témoignage de Béatrice est à lire dans Le Figaro, ce lundi 21 septembre, Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer. Le journal s'intéresse au délicat "coming-out" des malades. À l'image d'Éric, diagnostiqué à 56 ans, les plus jeunes cachent souvent les résultats pendant un an ou deux ans, sachant que la maladie va bouleverser leur équilibre familial.
Un chantier énorme pour Tsipras en Grèce
Sauve-qui-peut, c'est aussi ce qui attend Alexis Tsipras en Grèce, à en croire Pascal Coquis dans Les dernières nouvelles d'Alsace : "Syriza et Tsipras reviennent au pouvoir avec une seule ambition : sauver ce qui peut encore l'être. La Grèce ne peut plus naviguer à vue, il lui faut un projet à défaut d'une vision. Le chantier est évidemment énorme. Tsipras, tel Sisyphe, n'a pas fini de pousser son rocher".
L'Humanité exulte et voit, dans ce résultat, "un peuple grec qui n'en finit pas de donner à l'Europe une leçon de maturité politique." "Espérons que la prochaine métamorphose d'Alexis Tsipras en dirigeant responsable soit la bonne", écrit Philippe Gélie dans Le Figaro.
"Difficile d'imaginer qu'Athènes puisse demander plus de solidarité à des nations qui ne peuvent même pas s'entendre pour se répartir l'accueil de réfugiés fuyant la guerre", estime Olivier Pirot dans La nouvelle République.
Qu'y a-t-il dans les cartables des petits migrants ?
Mon quotidien, le journal des 10-14 ans, publie ce lundi un numéro photos "Dans le sac des migrants" : que trouve-t-on dans les cartables des enfants migrants ? Pas de feutres ni de doudou, mais ce qu'ils ont réussi à sauver depuis qu'ils ont quitté la Syrie. Les photos ont été prises sur l'île grecque de Lesbos. Dans le petit sac d'omran, 6 ans, une tenue de rechange, un savon, du dentifrice, des pansements, des comprimés, des suppositoires et un petit sachet de guimauve.
Dans le sac d'Iqbal, 17 ans, une tenue de rechange aussi, du dentifrice, un coupe-ongles, du shampoing, du gel pour les cheveux et une crème pour blanchir la peau : "Je veux une peau blanche pour que les gens ne sachent pas que je suis un migrant".
Valbuena pris pour cible
"Quelle honte", titre La Provence, après les événements au stade Vélodrome dimanche. "C'est ça le football ?", se demande Le Progrès. L'Équipe montre la photo d'une poupée au bout d'une potence, à l'effigie de Mathieu Valbuena. "C'était beaucoup, quand même , pour un petit homme", écrit Vincent Duluc. "C'était beaucoup trop... Bien sûr, les supporters de l'OM ont la liberté d'être ingrats ou de se sentir trahis. Ils n'ont pas celle de faire du Vélodrome une arène ou tombent les projectiles".
Et de rappeler le sort d'un autre joueur de petite taille, Alain Giresse, qui avait, lui aussi, fait l'objet d'un contrat lorsqu'il était revenu à Bordeaux sous les couleurs de l'OM.